« Oui, c'est vrai, ce n'est pas la forme d'un état ou d'un gouvernement qui déterminent la dictature ou la démocratie pour un pays. Je crois être sûr que le roi Louis IX de France (appelé communément Saint Louis), fut l'un des meilleurs dirigents que le monde ait connu. Et pourtant, comme nous le savons tous, St Louis était bel et bien un monarque absolu.» (Père Théophile Murengerantwari) .
Père Théophile Murengerantwari,
Il convient de ne pas confondre deux notions bien distinctes : la démocratie et la bonne gouvernance. En schématisant, je dirais que la démocratie est le gouvernement par le peuple alors que la bonne gouvernance est le gouvernement pour le peuple.
En d’autres termes, un régime qui ne prévoit pas le choix du dirigeant par le peuple et qui n’accepte pas d’alternance démocratique est nécessairement une dictature, quand bien même le dirigeant en question serait animé par une volonté de lutter contre la corruption et l’enrichissement personnel des dirigeants afin de concentrer tous les projets vers le développement économique et le bien être de la population. Dans la même veine, un dirigeant élu lors des élections libres, transparentes, et qui accepte une opposition et une alternance démocratique est nécessairement un démocrate quand bien même son régime serait corrompu et ne satisfaisant pas les besoins de base de la population.
En d’autres termes, Saint-Louis était peut-être un monarque qui a instauré une bonne gouvernance (même si cela peut être discuté) mais il n’était certainement pas un démocrate.
« Vous le dites vous mêmes, une monarchie absolue est un système susceptible de favoriser la dictature plus que tout autre système qui soit. Néanmoins, le système de monarchie constitutionnelle est le plus susceptible de favoriser la démocratie » (Père Théophile Murengerantwari)
Non, je n’ai pas dit qu’ «une monarchie absolue est un système susceptible de favoriser la dictature plus que tout autre système qui soit » ; j’ai dit que la monarchie ne peut être que dictatoriale. Et pour cause, le monarque absolu, qui détient tous les pouvoirs, n’a pas été choisi par le peuple, même si sa gouvernance peut être considérée comme bonne.
Et, lorsque vous affirmez que « le système de monarchie constitutionnelle est le plus susceptible de favoriser la démocratie », là je pense que c’est une affirmation gratuite qui n’a jamais été vérifiée dans les faits. Par exemple, lors de la dernière visite du Président Obama en Afrique, certains netters, qui se présentent pourtant comme monarchistes, nous ont vanté les modèles de démocratie en Afrique, que seraient le Ghana, le Botswana ou la Tanzanie. Et là, je me pose une question : ces trois régimes-là ne sont-ils pas des républiques ? Pourquoi donc ces monarchistes rwandais ne nous vantent-ils pas les mérites du Maroc, du Lesotho et du Swaziland ? Ces trois pays ne sont-ils pas des monarchies constitutionnelles qui pourtant sont très loin d’être des modèles de démocratie ?
A la prochaine, Père Théophile.
Olivier NDUHUNGIREHE
Addis-Abeba, Ethiopie, le 31 juillet 2009
vendredi 31 juillet 2009
vendredi 24 juillet 2009
Le PS-Imberakuri a été agréé
Bonjour Monsieur Jean-Baptiste Nkuliyingoma,
Vous écrivez ceci : « Bonne analyse de Déo Twagirayezu. KAGAME est en train de faire des concessions pour faciliter son entrée au commonwealth. Ne cherchez pas ailleurs ».
Je pense, cher Nkuliyingoma, que vous devez avoir le courage d’admettre vos torts, comme un homme, et non trouver une excuse à tout et à son contraire ! Car, je vous rappelle que lors du refus initial d’agréer le PSI-Imberakuri d’alors, vous avez tout de suite conclu, sans même connaître le dossier, que ce refus est certainement motivé par la volonté d’étouffer une formation politique d’opposition.
Je vous ai alors fait remarquer qu’il résulte du dossier que la loi régissant les formations politiques n’a pas été appliquée à bien des égards. Exemples : un nom identique à celui d’une autre organisation, un quota de femmes inférieur à 30%, des signataires des statuts qui ont fourni des numéros de carte d’identités qui ne sont pas les leurs ou qui se sont tout simplement faire enregistrés deux fois, dans deux districts différents etc.
Et à cet égard, le MINALOC a même invité Me Bernard Ntaganda à faire des corrections nécessaires et de re-soumettre sa demande d’agrément.. Me Ntaganda a donc revu sa copie, soumis une nouvelle requête et le MINALOC a naturellement agréé sa formation politique.
Mais vous, puisque vous voulez absolument tout voir en noir, lorsque le PSI-Imberakuri n’a pas été agrée, vous avez crié à la persécution politique mais lorsque le PS-Imberakuri a été agréé, vous avez naturellement crié à des concessions pour entrer dans le Commonwealth ! J’imagine que lorsque le MINALOC va exiger certaines formalités légales aux FDU-Inkingi pour l’agréer, vous allez aussi crier au scandale mais que lorsque ces formalités auront été remplies, vous allez bien évidemment conclure à une décision prise sous pression internationale !
A ce rythme, comment diable voulez-vous ne pas toujours avoir raison sur ce sujet, cher ami?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Vous écrivez ceci : « Bonne analyse de Déo Twagirayezu. KAGAME est en train de faire des concessions pour faciliter son entrée au commonwealth. Ne cherchez pas ailleurs ».
Je pense, cher Nkuliyingoma, que vous devez avoir le courage d’admettre vos torts, comme un homme, et non trouver une excuse à tout et à son contraire ! Car, je vous rappelle que lors du refus initial d’agréer le PSI-Imberakuri d’alors, vous avez tout de suite conclu, sans même connaître le dossier, que ce refus est certainement motivé par la volonté d’étouffer une formation politique d’opposition.
Je vous ai alors fait remarquer qu’il résulte du dossier que la loi régissant les formations politiques n’a pas été appliquée à bien des égards. Exemples : un nom identique à celui d’une autre organisation, un quota de femmes inférieur à 30%, des signataires des statuts qui ont fourni des numéros de carte d’identités qui ne sont pas les leurs ou qui se sont tout simplement faire enregistrés deux fois, dans deux districts différents etc.
Et à cet égard, le MINALOC a même invité Me Bernard Ntaganda à faire des corrections nécessaires et de re-soumettre sa demande d’agrément.. Me Ntaganda a donc revu sa copie, soumis une nouvelle requête et le MINALOC a naturellement agréé sa formation politique.
Mais vous, puisque vous voulez absolument tout voir en noir, lorsque le PSI-Imberakuri n’a pas été agrée, vous avez crié à la persécution politique mais lorsque le PS-Imberakuri a été agréé, vous avez naturellement crié à des concessions pour entrer dans le Commonwealth ! J’imagine que lorsque le MINALOC va exiger certaines formalités légales aux FDU-Inkingi pour l’agréer, vous allez aussi crier au scandale mais que lorsque ces formalités auront été remplies, vous allez bien évidemment conclure à une décision prise sous pression internationale !
A ce rythme, comment diable voulez-vous ne pas toujours avoir raison sur ce sujet, cher ami?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
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