De: "Théoneste Rwemalika"
Bonjour Monsieur Joseph Ngarambe,
Vous écrivez ceci:
1. « Cette histoire m’a bien évidemment ému. Quant à sa véracité, elle reste toujours à prouver. J’ai pris bonne note de l’intervention d’Amiel Nkuliza qui disait connaître personnellement ledit colonel et qui confirmait certains faits évoqués par Mme Uwamutara ».
Et après avoir affirmé que « la véracité de cette histoire reste toujours à prouver » et après avoir « pris bonne note de l’intervention d’Amiel Nkuliza », ne pensez-vous alors qu’il serait grand temps pour Amiel Nkuliza d’apporter des éléments concrets attestant l’existence du Colonel Danny Ndahiro, à défaut de quoi, vous et les autres membres de l’opposition vous distancierez publiquement de ce pseudo-journaliste mythomane?
2. « Je souligne ici la qualité du propos réservé de Sharangabo par opposition à vos arguments véhéments et pas forcément décisifs (ne voyez pas ici une intention de dénigrement !) »
Manifestement, vous n’avez lu que la première intervention de Sharangabo Rufagari, car, après avoir lu les nombreuses et énormes incohérences que j’ai relevés, Sharangabo Rufagari a fait une deuxième intervention cette fois-ci catégorique.
3. « En effet, à travers vos propos, je n’ai décelé un moindre argument de nature à me convaincre, de manière décisive, que le colonel Danny Ndahiro et son épouse Claire Uwamutara n’ont jamais existé. […] Prouvez-moi par exemple, de manière irréfutable, que le colonel Danny Ndahiro est une pure invention, le reste ira de soi ».
Eh ben dis donc ! Vous qui avez travailliez avec le TPIR, vous avez de sérieuses lacunes en droit ! Car, depuis quand la charge de la preuve repose sur ceux qui contestent l’existence d’une chose et non sur ceux qui l’affirment ? Si je vous accuse d’avoir assassiné « Monsieur Pierre Dupont », que personne ne connaît, est- ce à vous de prouver que Pierre Dupont n’existe pas et n’a pas été assassiné et est-ce plutôt à moi de prouver qu’il existe et qu’il a été assassiné ?
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
4. « Les « incohérences » que vous relevez dans le document ne me choquent pas non plus. En effet, si Claire Uwamutara existe et qu’elle a subi les violences qu’elle rapporte, nul ne serait fondé de lui tenir rigueur de certains propos apparemment incohérents ou imprécis » .
C’est ça ! Je vois d’ici votre nez s’allonger ! Ainsi donc, cette dame qui « a subi les violences » de sorte qu’on ne peut « lui tenir rigueur de certains propos apparemment incohérents ou imprécis », se souvient quand même des numéros d’une plaque d’immatriculation (malheureusement ne correspondant pas à l’immatriculation rwandaise) et se souvient quand même de la date précise d’une réunion tenue il y a plus de cinq (5) ans (malheureusement destinée à assassiner un Président et un Premier Ministre qui n’étaient plus en fonction à cette époque).
Dites-moi, cher Ngarambe, est-ce aussi les « violences subies » qui font que cette charmante dame se souvienne d’un certain Ephrem Rurangirwa, Commandant de Police et « classmate from Tanzania », mais malheureusement aussi imaginaire que son mari ? Est-ce aussi les « violences subies » qui font que cette dame se souvienne d’avoir travaillé dans un « Hôpital de Kimironko » qui n’existe pas ? Est-ce aussi les « violences subies » qui font que cette dame déclare que le groupe de tueurs avait décidé d’assassiner « all tutsis residing inside Rwanda during the RPF war [which] are assimilated to Hutus or Interahamwe » et que les associations Ibuka et d’Avega-Agahozo lui ont envoyée une délégation pour la convaincre de changer de position et joindre le groupe de tueurs alors qu’elle-même est tutsie rescapée du génocide et que les deux associations sont exclusivement composés de tutsis rescapés du génocide ?
Chercher autre chose, cher ami, mais ces arguments ridicules ne tiennent vraiment pas !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
12 août 2009
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer