Bonjour Monsieur Tuvugishukuri,
Vous écrivez ceci :
« ...depuis quand les amputations se font-elles dans les dispensaires ? Rwemalika.
Si vous étiez une personne normalement bien constituée, vous n'auriez pas posé une question pareille. Vous smeblez ignorer qu'au Rwanda les règles élémentaires ne sont pas suivies ».
Si vous étiez une personne normalement constituée, cher Tuvugishukuri, vous auriez d’abord lu et compris le témoignage de Claire Uwamutara avant de dire des bêtises. Car, cher ami, Uwamutara prétend que les amputations qu’on lui a demandé de pratiquer sur les hutus devaient se faire dans un cadre strictement médical, afin de ne pas éveiller des soupçons, à ceci près que tout diagnostic envers les Hutus devait systématiquement conclure à une amputation.
Et d’ailleurs, depuis quand des infirmières ont-elles la compétence et l’autorité de faire le diagnostic des patients ???
Pour conclure, et puisque apparemment vous vous êtes engagé dans une opération de sauver « la Soldate Uwamutara » (que personne ne connaît d’ailleurs), pouvez-vous aussi, tant qu’on y est, nous expliquer « les règles élémentaires qui ne sont pas suivies » au Rwanda, au point que Claire Uwamutara prétende que le véhicule qui transportait les « assassins » de son mari avait une immatriculation qui n’existe pas au Rwanda ?
Pouvez-vous aussi, tant qu’on y est, nous expliquer « les règles élémentaires qui ne sont pas suivies » au Rwanda, au point que Claire Uwamutara prétende que la réunion du 4 juin 2004 avait prévu d’assassiner Pierre Célestin Rwigema, « Prime Minister at that time », alors que celui-ci avait fui le pays depuis longtemps ?
Pouvez-vous aussi, tant qu’on y est, nous expliquer « les règles élémentaires qui ne sont pas suivies » au Rwanda, au point que Claire Uwamutara prétende que son mari ait été nommé à la Commission de l’Unité et de la Réconciliation, sous le nom de Sebera Damascène, « so that no one could identify him », comme si un simple changement de nom puisse modifier un visage ? Pouvez-vous aussi, par la même occasion, nous expliquer pourquoi personne ne se souvient, dans cette Commission, d’un certain Sebera Pacifique ?
Enfin, pouvez-vous aussi, tant qu’on y est, nous expliquer « les règles élémentaires qui ne sont pas suivies » au Rwanda, au point qu’un Colonel des Forces Rwandaises de Défense, figurant dans le cercle très fermé pour obtenir des responsabilité s importantes, un Colonel ayant été emprisonné à plusieurs reprises, soit inconnu des Forces Armées Rwandaises, de l’Opposition, des organisations des défense de l’homme, et même de Google ; et ce, jusqu’au jour de sa « mort » ?
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Rwemalika Théoneste
Mardi 11 Août 2009 10h38mn 10s
mardi 11 août 2009
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