Dr Emmanuel Mwiseneza,
Vous écrivez ceci :
1. « Commencez-vous à avoir ces pathologies qui affectent la mémoire à votre âge? Je pensais que votre question était de savoir "si les turpitudes des uns effaçaient celles des autres, ce à quoi j'ai déjà répondu! »
Arrêtez de jouer à ce jeu enfantin, cher ami ! Cela ne vous honore vraiment pas ! Car, lorsque je vous dit : « depuis quand les turpitudes des uns effaçaient celles des autres », vous savez aussi bien que moi que je connais la réponse et que je m’étonne simplement que pour défendre les FDLR, vous puissiez invoquer les massacres commis par d’autres, commis si ceux-ci pouvaient effacer ceux commis par les FDLR !
2. « Quand vous affirmez qu'il n'y a que les FDLR qui commettent les atrocités dans l'Est du Congo […] »
Mais cher ami, je vous assure que le mensonge et la mauvaise foi ne peuvent jamais vous sauver dans cette posture ridicule de défense maladroite des FDLR ! Car, pouvez-vous s’il vous plait m’indiquer où j’aurais affirmé « qu'il n'y a que les FDLR qui commettent les atrocités dans l'Est du Congo… » ? Normalement, lorsque l’on commence à attribuer des propos imaginaires à son interlocuteur, c’est que l’on a plus d’argument sur le fond du débat.
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
20 mai 2009
mardi 26 mai 2009
[rwanda-l] Re : [Dr Mwiseneza] Phrase du jour par Olivier Nduhungirehe alias Théoneste Rwemalika
Dr Emmanuel Mwiseneza,
Cette phrase est tellement la phrase du jour qu’elle est même confirmée par le Jugement du TPIR rendu dans l’Affaire ICTR-98-41-T, Le Procureur c. Théoneste Bagosora, dont le résumé dit notamment ceci :
1. « Dans la soirée du 6 avril, peu après l'attaque de l'avion du Président, Bagosora a présidé au camp de Kigali une réunion du Comité de crise militaire, qui était compose d'officiers supérieurs de l'armée et de la gendarmerie ».
2. « Alors que se déroulaient ces faits, vers 10 heures, Bagosora était en train de présider une réunion d'officiers supérieurs de l'armée et de la gendarmerie dans une école de formation d'officiers (ESM) située non loin de là.».
3. « Dans son jugement, la Chambre a considéré que Bagosora était la plus haute autorité du Ministère de la défense et qu'il a exercé un contrôle effectif sur l'armée et la gendarmerie rwandaise »
4. « La Chambre a conclu que Théoneste Bagosora est responsable des meurtres du Premier Ministre Agathe Uwilingiyimana, de Joseph Kavaruganda, de Frédéric Nzamurambaho, de Landoald Ndasingwa, de Faustin Rucogoza, d’Augustin Maharangari, des 10 militaires belges, d’Alphonse Kabiligi, de même que des crimes commis aux barrages routiers érigés dans la région de Kigali, au Centre Christus, à Kabeza, à la mosquée de Kibagabaga, à l'église catholique de Kibagabaga, à l'école
Karama, au Centre Saint-Joséphite, à la paroisse de Gikondo, à la paroisse de Nyundo et à l'université de Mudende, ainsi que des meurtres ciblés perpétrés le 7 avril au matin dans la ville de Gisenyi ».
Ces quatre phrases, vous pouvez aussi les considérer comme les phrases du jour.
Bonne soirée.
Rwemalika Théoneste
20 mai 2009
Cette phrase est tellement la phrase du jour qu’elle est même confirmée par le Jugement du TPIR rendu dans l’Affaire ICTR-98-41-T, Le Procureur c. Théoneste Bagosora, dont le résumé dit notamment ceci :
1. « Dans la soirée du 6 avril, peu après l'attaque de l'avion du Président, Bagosora a présidé au camp de Kigali une réunion du Comité de crise militaire, qui était compose d'officiers supérieurs de l'armée et de la gendarmerie ».
2. « Alors que se déroulaient ces faits, vers 10 heures, Bagosora était en train de présider une réunion d'officiers supérieurs de l'armée et de la gendarmerie dans une école de formation d'officiers (ESM) située non loin de là.».
3. « Dans son jugement, la Chambre a considéré que Bagosora était la plus haute autorité du Ministère de la défense et qu'il a exercé un contrôle effectif sur l'armée et la gendarmerie rwandaise »
4. « La Chambre a conclu que Théoneste Bagosora est responsable des meurtres du Premier Ministre Agathe Uwilingiyimana, de Joseph Kavaruganda, de Frédéric Nzamurambaho, de Landoald Ndasingwa, de Faustin Rucogoza, d’Augustin Maharangari, des 10 militaires belges, d’Alphonse Kabiligi, de même que des crimes commis aux barrages routiers érigés dans la région de Kigali, au Centre Christus, à Kabeza, à la mosquée de Kibagabaga, à l'église catholique de Kibagabaga, à l'école
Karama, au Centre Saint-Joséphite, à la paroisse de Gikondo, à la paroisse de Nyundo et à l'université de Mudende, ainsi que des meurtres ciblés perpétrés le 7 avril au matin dans la ville de Gisenyi ».
Ces quatre phrases, vous pouvez aussi les considérer comme les phrases du jour.
Bonne soirée.
Rwemalika Théoneste
20 mai 2009
[rwanda-l] Re : [Robmillecollines] La présidence de la EAC échappe au Burundi!! (G. Ali & alias Rwemalika)
Robmillecollines,
Vous écrivez ceci : « I don't know much about figures and statistic science... Mais, je sais que la réalité rwandaise n'a rien de réjouissant. Par ailleurs, je le redis, on ne mange pas les chiffres des statistiques. Vous, vous pouvez continuer de vous en délécter ».
Mais dites-moi, cher ami, si vous avouez ne rien y comprendre en chiffres et en statistiques, pourquoi alors contestez-vous les chiffres fournis par ceux qui s’y connaissent ? Au demeurant, pourquoi alors avez-vous écrit ceci : « A ce sujet, tous les indices au Rwanda sont dans le rouge, peut-être même derrière le Burundi matériellement en retard selon les chiffres de l'EAC. Mais, que diraient ceux du PNUD par exemple? Sans doute que le Rwanda y est au même niveau que le Burundi! Tout est relatif dans ces chiffres ».
En d’autres termes, si n’y connaissez rien en chiffres et en statistiques, en quelle qualité avez-vous alors affirmé que « tous les indices au Rwanda sont dans le rouge, peut-être même derrière le Burundi matériellement en retard selon les chiffres de l'EAC » ?
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Vendredi 22 mai 2009
Vous écrivez ceci : « I don't know much about figures and statistic science... Mais, je sais que la réalité rwandaise n'a rien de réjouissant. Par ailleurs, je le redis, on ne mange pas les chiffres des statistiques. Vous, vous pouvez continuer de vous en délécter ».
Mais dites-moi, cher ami, si vous avouez ne rien y comprendre en chiffres et en statistiques, pourquoi alors contestez-vous les chiffres fournis par ceux qui s’y connaissent ? Au demeurant, pourquoi alors avez-vous écrit ceci : « A ce sujet, tous les indices au Rwanda sont dans le rouge, peut-être même derrière le Burundi matériellement en retard selon les chiffres de l'EAC. Mais, que diraient ceux du PNUD par exemple? Sans doute que le Rwanda y est au même niveau que le Burundi! Tout est relatif dans ces chiffres ».
En d’autres termes, si n’y connaissez rien en chiffres et en statistiques, en quelle qualité avez-vous alors affirmé que « tous les indices au Rwanda sont dans le rouge, peut-être même derrière le Burundi matériellement en retard selon les chiffres de l'EAC » ?
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Vendredi 22 mai 2009
La phrase du jour [par Tuvugishukuri]
LA PHRASE DU JOUR
« Malheureusement, les mal intetionnés continuent à affirmer que l'avion qui la transportait s'est écrasait au Buffalo -NY suite à la fatigue du pilote! La conclusion de l'autopsie du pilote mort! mon Dieu, mon Dieu, comme disait l'autre. Allison des Forges était bien déterminée à en finir avec l'impunité que jouit actuellement Paul Kagame et son FPR ».
Jean-Christophe Nizeyimana, alias « Tuvugishukuri »
DHR, 22/05/2009
« Malheureusement, les mal intetionnés continuent à affirmer que l'avion qui la transportait s'est écrasait au Buffalo -NY suite à la fatigue du pilote! La conclusion de l'autopsie du pilote mort! mon Dieu, mon Dieu, comme disait l'autre. Allison des Forges était bien déterminée à en finir avec l'impunité que jouit actuellement Paul Kagame et son FPR ».
Jean-Christophe Nizeyimana, alias « Tuvugishukuri »
DHR, 22/05/2009
Une Allemande ambassadeur du Rwanda en Allemagne ?
Wiriwe Madamu Murebwayire Agnès ?
Uragira uti :
1. « aho bigeze ahubwo abahagararira igihugu cyacu, mu nzego izo ali zo zose kandi, bali bakwiye gufatwa kimwe, u Rwanda rugahitamo gushinga bene iyo milimo abafite ubwenegihugu cya rwo gusa cg se abiyemeje gusubiza ubw'ibindi bihugu ».
Madamu Murebwayire, mbere na mbere ndagira ngo nkumenyeshe ko icyo kibazo kitareba Madamu Christine Nkulikiyinka, kuko nta bwenegihugu bw’ubudage afite. Nagirango nkumenyeshe kandi, ko byaba ari contradictoire ngo igihugu cyemere ubwenegihugu bwinshi, ariko ababufite kibabuze gukora imirimo ya Leta. N’ikimenyimenyi ndetse nta gihugu na kimwe kiri muri iyo cas, kuko icyaba cyifuza ko abagihagarariye batagira ubwenegihugu bundi, icyo gihe gishyiraho code de la nationalité itemera double nationalité.
Mbese ubundi aho wari uzi ko le Chef de Cabinet wa Perezida Barack Obama, Ron Emmanuel, afite n’ubwenegihugu bya Isiraheri, ndetse akaba yari n’umusirikari muri Tsahal ?
2. « Ejobundi batubwiraga ko Vigitoriya Ingabire uriho yiyamamariza kuzadutwara mu minsi ili imbere ngo yagiye gusaba passport y'u Rwanda ngo kuko kuba perezida bisaba kuba uli umunyarwanda gusa, ndibaza nti kuki perezida gusa, ntibigere no kuli ministre, ambassadeur n'abajyanama n'abanyamabanga (ba maneko) be, ndetse n'umuntu ukuriye ikigo runaka gikomeye, bityo bityo? »
Ibyo uvuze aha ntabwo ari byo. Ntabwo Madamu Victoire Ingabire yagiye kwaka pasiporo nyarwanda « kuko kuba perezida bisaba kuba uli umunyarwanda gusa ». Iyo pasiporo ni uburenganzira bwe aheshwa n’ubwenegihugu bwe bw’ubunyarwanda. Ingabire rero akaba atarigeze na rimwe atakaza ubwenegihugu bwe, kuko ingingo ya 7 y’Itegeko Nshinga rya Repubulika y’u Rwanda ivuga ko ntawe ushobora kuvutswa ubwenegihugu bwe bw’inkomoko.
3. « Ibi kandi byanyibukije (sinzi n'uwo mbonye yabikomojeho) ko muli Rwanda house higeze umujyanama wajyaga atubwira tugiye gufata visa (yali ataramenya ko ama euros tugura visa yinjira mw'isanduku yabo kandi ko afite akamaro)ngo tujye duhaguruka ino tugendeye kuli passport y'u Rwanda, tugaruke twitwaje iy'ababiligi, kandi nyamara n'ababiligi baguhaye iyo passport bakwibutsa ko iyo ugeze mu Rwanda (cg ahandi) ugomba kujya kwiyandikisha ngo bamenye ko uli muli ubwo bwatsi ».
Madamu Murebwayire, ntabwo kuba viza zinjiza amafaranga mu gihugu ari byo byatuma abadiporomate bo muri za Ambasade z’u Rwanda badasobanurira abanyarwanda bafite ubundi bwenegihugu uburenganzira bwabo. Iyo rero umunyarwanda afite kandi n’ubwenegihugu bw’ububirigi, icyo gihe aba afite pasiporo ebyiri, kandi nta viza akenera yo kwinjira mu Rwanda cyangwa se mu Bubirigi, kuko ibyo bihugu byombi ari ibye. Bivuze ko iyo yinjiye muri kimwe muri ibyo bihugu avuye mu kindi, afite uburenganzira busesuye bwo gukoresha pasiporo yacyo, yagaruka agakoresha iyindi.
Ikindi kandi, iyo umunyarwanda ufite ubwenegihugu bw’Ububirigi asabwa kwiyandikisha kuri amabasade y’Ububirigi mu Rwanda, ntabwo biba bivuze ko agomba gukoresha pasiporo ye y’imbirigi iyo aje mu Rwanda.
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
25 mai 2009
Uragira uti :
1. « aho bigeze ahubwo abahagararira igihugu cyacu, mu nzego izo ali zo zose kandi, bali bakwiye gufatwa kimwe, u Rwanda rugahitamo gushinga bene iyo milimo abafite ubwenegihugu cya rwo gusa cg se abiyemeje gusubiza ubw'ibindi bihugu ».
Madamu Murebwayire, mbere na mbere ndagira ngo nkumenyeshe ko icyo kibazo kitareba Madamu Christine Nkulikiyinka, kuko nta bwenegihugu bw’ubudage afite. Nagirango nkumenyeshe kandi, ko byaba ari contradictoire ngo igihugu cyemere ubwenegihugu bwinshi, ariko ababufite kibabuze gukora imirimo ya Leta. N’ikimenyimenyi ndetse nta gihugu na kimwe kiri muri iyo cas, kuko icyaba cyifuza ko abagihagarariye batagira ubwenegihugu bundi, icyo gihe gishyiraho code de la nationalité itemera double nationalité.
Mbese ubundi aho wari uzi ko le Chef de Cabinet wa Perezida Barack Obama, Ron Emmanuel, afite n’ubwenegihugu bya Isiraheri, ndetse akaba yari n’umusirikari muri Tsahal ?
2. « Ejobundi batubwiraga ko Vigitoriya Ingabire uriho yiyamamariza kuzadutwara mu minsi ili imbere ngo yagiye gusaba passport y'u Rwanda ngo kuko kuba perezida bisaba kuba uli umunyarwanda gusa, ndibaza nti kuki perezida gusa, ntibigere no kuli ministre, ambassadeur n'abajyanama n'abanyamabanga (ba maneko) be, ndetse n'umuntu ukuriye ikigo runaka gikomeye, bityo bityo? »
Ibyo uvuze aha ntabwo ari byo. Ntabwo Madamu Victoire Ingabire yagiye kwaka pasiporo nyarwanda « kuko kuba perezida bisaba kuba uli umunyarwanda gusa ». Iyo pasiporo ni uburenganzira bwe aheshwa n’ubwenegihugu bwe bw’ubunyarwanda. Ingabire rero akaba atarigeze na rimwe atakaza ubwenegihugu bwe, kuko ingingo ya 7 y’Itegeko Nshinga rya Repubulika y’u Rwanda ivuga ko ntawe ushobora kuvutswa ubwenegihugu bwe bw’inkomoko.
3. « Ibi kandi byanyibukije (sinzi n'uwo mbonye yabikomojeho) ko muli Rwanda house higeze umujyanama wajyaga atubwira tugiye gufata visa (yali ataramenya ko ama euros tugura visa yinjira mw'isanduku yabo kandi ko afite akamaro)ngo tujye duhaguruka ino tugendeye kuli passport y'u Rwanda, tugaruke twitwaje iy'ababiligi, kandi nyamara n'ababiligi baguhaye iyo passport bakwibutsa ko iyo ugeze mu Rwanda (cg ahandi) ugomba kujya kwiyandikisha ngo bamenye ko uli muli ubwo bwatsi ».
Madamu Murebwayire, ntabwo kuba viza zinjiza amafaranga mu gihugu ari byo byatuma abadiporomate bo muri za Ambasade z’u Rwanda badasobanurira abanyarwanda bafite ubundi bwenegihugu uburenganzira bwabo. Iyo rero umunyarwanda afite kandi n’ubwenegihugu bw’ububirigi, icyo gihe aba afite pasiporo ebyiri, kandi nta viza akenera yo kwinjira mu Rwanda cyangwa se mu Bubirigi, kuko ibyo bihugu byombi ari ibye. Bivuze ko iyo yinjiye muri kimwe muri ibyo bihugu avuye mu kindi, afite uburenganzira busesuye bwo gukoresha pasiporo yacyo, yagaruka agakoresha iyindi.
Ikindi kandi, iyo umunyarwanda ufite ubwenegihugu bw’Ububirigi asabwa kwiyandikisha kuri amabasade y’Ububirigi mu Rwanda, ntabwo biba bivuze ko agomba gukoresha pasiporo ye y’imbirigi iyo aje mu Rwanda.
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
25 mai 2009
[rwanda-l] La phrase du jour [par Amb. Muyeshyaka]
LA PHRASE DU JOUR (25 mai 2009)
« Sous le régime de ségrégation systématique des gens de couleur appliqué à l’époque en Afrique du Sud jusqu’en 1994 appelé à cet effet l’apartheid, les noirs sud-africains étaient considérés et accomplissaient les mêmes tâches que les tigistes hutus du Rwanda d’aujourd’hui ».
Ambassadeur MUNYESHAKA Ildefonse
Président et Porte parole de l O.D.R
23/05/2009
« Sous le régime de ségrégation systématique des gens de couleur appliqué à l’époque en Afrique du Sud jusqu’en 1994 appelé à cet effet l’apartheid, les noirs sud-africains étaient considérés et accomplissaient les mêmes tâches que les tigistes hutus du Rwanda d’aujourd’hui ».
Ambassadeur MUNYESHAKA Ildefonse
Président et Porte parole de l O.D.R
23/05/2009
[Murebwayire] Chiffres de l'inflation pour le mois d'avril 2009
Madame Agnès Murebwayire,
Vous écrivez ceci : « Et d'après vous, Olivier Nduhungirehe Théoneste Rwemalika,quand est-ce que le gouvernement prendra les mesures "macroéconomiques idoines pour accélérer cette tendance positive... avant la fin de l'année"? Pourquoi pas maintenant, nous sommes avant la fin de l'année non? »
Premièrement, je n’ai jamais dit que le Gouvernement doit prendre « des mesures macroéconomiques idoines pour accélérer cette tendance positive... avant la fin de l'année », j’ai dit simplement qu’ « il incombe donc au Gouvernement de prendre des mesures macroéconomiques idoines pour accélérer cette tendance positive, afin que d’avoir au moins un taux à un chiffre avant la fin de l’année » ; ce qui est très différent.
Et pour cause, c’est le taux de l’inflation à un chiffre que je souhaite « avant la fin de l’année » (donc au 31 décembre 2009) et non ces mesures macroéconomiques. Celles-ci, s’il y en a, devant logiquement être prises plutôt afin d’atteindre cet objectif au 31 décembre 2009. Cependant, il n’est même pas à exclure que ce résultat soit atteint sans que de nouvelles mesures soit prises.
Deuxièmement, les résultats économiques positifs ne s’obtiennent pas en un coup de baguette magique. Par conséquent, avant même de sommer le gouvernement de prendre ces mesures « immédiatement » (sic), il faudrait d’abord se féliciter de ce taux d’inflation de 13,6% en avril 2009, si on le compare au taux de 22,3% en décembre 2008. En d’autres termes, Madame Murebwayire, pensez-vous que ce taux d’inflation d’avril 2009 soit un résultat déjà positif ?
Bonne fin de journée.
Rwemalika Théoneste
25 mai 2009
Vous écrivez ceci : « Et d'après vous, Olivier Nduhungirehe Théoneste Rwemalika,quand est-ce que le gouvernement prendra les mesures "macroéconomiques idoines pour accélérer cette tendance positive... avant la fin de l'année"? Pourquoi pas maintenant, nous sommes avant la fin de l'année non? »
Premièrement, je n’ai jamais dit que le Gouvernement doit prendre « des mesures macroéconomiques idoines pour accélérer cette tendance positive... avant la fin de l'année », j’ai dit simplement qu’ « il incombe donc au Gouvernement de prendre des mesures macroéconomiques idoines pour accélérer cette tendance positive, afin que d’avoir au moins un taux à un chiffre avant la fin de l’année » ; ce qui est très différent.
Et pour cause, c’est le taux de l’inflation à un chiffre que je souhaite « avant la fin de l’année » (donc au 31 décembre 2009) et non ces mesures macroéconomiques. Celles-ci, s’il y en a, devant logiquement être prises plutôt afin d’atteindre cet objectif au 31 décembre 2009. Cependant, il n’est même pas à exclure que ce résultat soit atteint sans que de nouvelles mesures soit prises.
Deuxièmement, les résultats économiques positifs ne s’obtiennent pas en un coup de baguette magique. Par conséquent, avant même de sommer le gouvernement de prendre ces mesures « immédiatement » (sic), il faudrait d’abord se féliciter de ce taux d’inflation de 13,6% en avril 2009, si on le compare au taux de 22,3% en décembre 2008. En d’autres termes, Madame Murebwayire, pensez-vous que ce taux d’inflation d’avril 2009 soit un résultat déjà positif ?
Bonne fin de journée.
Rwemalika Théoneste
25 mai 2009
[Dr Shimamungu] Biographie du Président Kayibanda
Bonjour Dr Eugène Shimamungu,
Vous écrivez ceci : « Le président Kayibanda est décédé à son domicile le 15 décembre 1976. Paternostre de la Mairieu écrit à ce propos: "Le matin du 14 décembre à 9h30, [le président Kayibanda] se plaignit de douleurs dans la région du coeur; et son fils Pio dut alerter le Corps de Garde, qui fit appel à un docteur de l'hôpital de Kabgayi. Ce médecin qui n'avait jamais eu l'occasion de soigner le Président auparavant, vint vers 19 heures et, au cours d'une rapide visite (une dizaine de minutes), le trouva 'lucide, souriant, aimable', avec l'apparence d'un homme bien portant. Et quoi qu'il n'en ait rien voulu dire, on raconte qu'il constata une affection abdominale. Il estima que Grégoire Kayibanda 'était juste légèrement souffrant', qu'il n'y avait pas de gravité dans son mal' et se contenta de prescrire quelques médicaments, qui furent apportés de la pharmacie de l'hôpital. Dans la nuit cependant, le mal reprit et, à 4 heures du matin, le Président Kayibanda s'éteignit... On était le 15 décembre 1976." »
Vous alors vous ne manquez vraiment pas de culot et de cynisme ! Après avoir « traduit » le message incendiaire de Léon Mugesera, le transformant quasiment en un poème d’amour ; après avoir interprété le discours génocidaire du Président Théodore Sindikubwabo à Butare, le faisant passer pour un discours syndicaliste à la gloire du travail ; vous voilà maintenant entrain de verser des larmes de crocodile, en nous expliquant que le Président Grégoire Kayibanda, assassiné pourtant par le Président Juvénal Habyarimana qui l’a fait mourir de faim, est finalement décédé paisiblement dans son lit, quasiment « lucide, souriant, aimable', avec l'apparence d'un homme bien portant » !
N’avez-vous vraiment pas honte de cette réécriture permanente et cynique de l’histoire, Dr Eugène Shimamungu ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Vous écrivez ceci : « Le président Kayibanda est décédé à son domicile le 15 décembre 1976. Paternostre de la Mairieu écrit à ce propos: "Le matin du 14 décembre à 9h30, [le président Kayibanda] se plaignit de douleurs dans la région du coeur; et son fils Pio dut alerter le Corps de Garde, qui fit appel à un docteur de l'hôpital de Kabgayi. Ce médecin qui n'avait jamais eu l'occasion de soigner le Président auparavant, vint vers 19 heures et, au cours d'une rapide visite (une dizaine de minutes), le trouva 'lucide, souriant, aimable', avec l'apparence d'un homme bien portant. Et quoi qu'il n'en ait rien voulu dire, on raconte qu'il constata une affection abdominale. Il estima que Grégoire Kayibanda 'était juste légèrement souffrant', qu'il n'y avait pas de gravité dans son mal' et se contenta de prescrire quelques médicaments, qui furent apportés de la pharmacie de l'hôpital. Dans la nuit cependant, le mal reprit et, à 4 heures du matin, le Président Kayibanda s'éteignit... On était le 15 décembre 1976." »
Vous alors vous ne manquez vraiment pas de culot et de cynisme ! Après avoir « traduit » le message incendiaire de Léon Mugesera, le transformant quasiment en un poème d’amour ; après avoir interprété le discours génocidaire du Président Théodore Sindikubwabo à Butare, le faisant passer pour un discours syndicaliste à la gloire du travail ; vous voilà maintenant entrain de verser des larmes de crocodile, en nous expliquant que le Président Grégoire Kayibanda, assassiné pourtant par le Président Juvénal Habyarimana qui l’a fait mourir de faim, est finalement décédé paisiblement dans son lit, quasiment « lucide, souriant, aimable', avec l'apparence d'un homme bien portant » !
N’avez-vous vraiment pas honte de cette réécriture permanente et cynique de l’histoire, Dr Eugène Shimamungu ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
[Nkeshumugabe] Biographie du Président Kayibanda
Bonjour Monsieur Mathias Nkeshumugabe,
Vous écrivez ceci : « Kayianda est mort en 1976, meurt de faim comme tu le dit. Il maintenant 23ans,pourquoi veut –tu faire allusion a cette information si vieille ? »
Ça alors ! Mais, je réagissais à une biographie du Président Grégoire Kayibanda, écrite et postée par le Dr Eugène Shimamungu, hier lundi 25 mai 2009 ! A moins que Shimamungu ait, en mai 2009, le droit de faire une biographie cynique de Kayibanda mort il y a « maintenant 23 ans », mais que toute réaction à cette biographie soit interdite, sous prétexte justement que Kayibanda soit mort il y a « maintenant 23 ans », qu’il ne convient pas de « faire allusion a cette information si vieille » !
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Vous écrivez ceci : « Kayianda est mort en 1976, meurt de faim comme tu le dit. Il maintenant 23ans,pourquoi veut –tu faire allusion a cette information si vieille ? »
Ça alors ! Mais, je réagissais à une biographie du Président Grégoire Kayibanda, écrite et postée par le Dr Eugène Shimamungu, hier lundi 25 mai 2009 ! A moins que Shimamungu ait, en mai 2009, le droit de faire une biographie cynique de Kayibanda mort il y a « maintenant 23 ans », mais que toute réaction à cette biographie soit interdite, sous prétexte justement que Kayibanda soit mort il y a « maintenant 23 ans », qu’il ne convient pas de « faire allusion a cette information si vieille » !
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
[Agaculama] Des invalides de ce forum bientôt traînés devant le Juge Merelles !
Agaculama Mu Ikibunda,
Tout doux cher ami, tout doux ! Je sais bien que la perspective de voir votre traduction invalidée, en même temps que l’ordonnance de ce petit Zorro espagnol, ne doit pas être réjouissante. Mais cela n’est quand même pas une raison pour perdre les pédales et pleurer en direct sur DHR ! Mangez plutôt une paella espagnole, il parait que ça calme les nerfs.
Pauvre Agaculama Mu Ikibunda !
26 mai 2009
Tout doux cher ami, tout doux ! Je sais bien que la perspective de voir votre traduction invalidée, en même temps que l’ordonnance de ce petit Zorro espagnol, ne doit pas être réjouissante. Mais cela n’est quand même pas une raison pour perdre les pédales et pleurer en direct sur DHR ! Mangez plutôt une paella espagnole, il parait que ça calme les nerfs.
Pauvre Agaculama Mu Ikibunda !
26 mai 2009
lundi 25 mai 2009
Une Allemande ambassadeur du Rwanda en Allemagne
D'après "Théoneste Rwemalika"présumé être le diplomate rwandais à Addis Abeba Olivier Ndunhngirehe, Mme Nkulikiyinka n'aurait jamais acquis la nationalité allemande et elle n'aurait donc jamais renoncer à la rwandaise
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Waramutse Bwana Antoine Kanobana ?
Uragira uti : « ibyo utumenyesha ko ambassadeur mushya i Berlin Christine Nkulikiyinka ari umukobwa wa Edouard Nkulikiyinka w´umuparmehutu wahoze ari maneko ku ngoma ya Kayibanda, ibi ntibibuza na gato umukobwa we Christine Nkuliyinka kuba ari umudagekazi (de nationalité allemande)! »
Ngirango byaba byiza wirinze kuvuga ibinyoma bidafite aho bishingiye, kuko Madamu Christine Nkulikiyinka ari umunyarwandakazi atari umudagekazi. Ni umunyarwandakazi kuko ari une rwandaise d’origine kandi ko un rwandais d’origine adashobora kwamburwa ubwenegihugu bwe bw’inkomoko (ingingo ya 7 y’Itegeko Nshinga rya Repubulika y’u Rwanda).
Madamu Christine Nkulikiyinka akaba kandi adashobora kuba ari umudagekazi, kuko Ingingo ya 12 ya Code allemand de la Nationalité ivuga ko umunyamahanga udakomoka muri Union Européenne cyangwa se Ubusuwisi, adashobora guhabwa ubwenegihugu bw’ubudage, atabanje gukora une renonciation de sa nationalité d’origine. Madamu Christine Nkulikiyinka akaba rero atarigeze akora une telle demande.
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
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Waramutse Bwana Antoine Kanobana ?
Uragira uti : « ibyo utumenyesha ko ambassadeur mushya i Berlin Christine Nkulikiyinka ari umukobwa wa Edouard Nkulikiyinka w´umuparmehutu wahoze ari maneko ku ngoma ya Kayibanda, ibi ntibibuza na gato umukobwa we Christine Nkuliyinka kuba ari umudagekazi (de nationalité allemande)! »
Ngirango byaba byiza wirinze kuvuga ibinyoma bidafite aho bishingiye, kuko Madamu Christine Nkulikiyinka ari umunyarwandakazi atari umudagekazi. Ni umunyarwandakazi kuko ari une rwandaise d’origine kandi ko un rwandais d’origine adashobora kwamburwa ubwenegihugu bwe bw’inkomoko (ingingo ya 7 y’Itegeko Nshinga rya Repubulika y’u Rwanda).
Madamu Christine Nkulikiyinka akaba kandi adashobora kuba ari umudagekazi, kuko Ingingo ya 12 ya Code allemand de la Nationalité ivuga ko umunyamahanga udakomoka muri Union Européenne cyangwa se Ubusuwisi, adashobora guhabwa ubwenegihugu bw’ubudage, atabanje gukora une renonciation de sa nationalité d’origine. Madamu Christine Nkulikiyinka akaba rero atarigeze akora une telle demande.
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
vendredi 22 mai 2009
Le Rwanda face à sa crise identitaire, de Maurice Niwese
Bonjour Monsieur Jean Bakidihe,
Je vous remercie infiniment pour nous avoir fait part de ce travail du Doctorant Maurice Niwese, car ce sujet de l’identité nationale me tient tout particulièrement à cœur, notamment parce que j’ai eu aussi à préparer un petit travail sur ce sujet, lors de mes études universitaires.
D’entrée de jeu, je peux déjà vous dire qu’il n’y a aucune crise d’identité au Rwanda, puisque la seule identité nationale valable est partagée par chacun de nos compatriotes. Il s’agit de notre identité rwandaise, caractérisée par une langue, une culture, une histoire ou même un paysage. Ensuite, s’agissant de ce qu’on appelle communément « ethnies » au Rwanda, il faut reconnaître que la situation parait beaucoup plus complexe.
En effet, l’on sait qu’une identité nationale se compose de deux éléments complémentaires : (1) des critères objectifs d’identification et (2) un sentiment d’appartenance à un groupe. Sur ce point, il est communément admis qu’un groupe, certes caractérisé par des critères d’identification objectifs mais qui n’a aucun sentiment national, n’est pas une nation viable. A l’inverse, un groupe qui, certes, a sentiment d’appartenance national mais qui n’a aucun critère objectif d’identification, ne peut être une nation.
Et le cas des « ethnies » rwandaises se situe dans cette dernière catégorie. L’identité « nationale » hutue et l’identité « nationale » tutsie sont des mythes pour la simple et bonne raison qu’elles ne se basent sur aucun critère objectif d’identification (territoire, culture, langue, histoire). Cependant, cette identité-là existe bel et bien et il faut en tenir compte, ne fût ce que par le simple fait qu’elle a abouti à de terribles conséquences pour la cohésion et l’unité nationales.
Devant ce constat, trois (3) écoles de pensée peuvent s’opposer : (1) celle qui préconise une création de critères objectifs d’identification, afin qu’ils fassent d’une identité artificielle, une véritable identité nationale ; (2) celle qui préconise la prise en compte de cette identité, sans se prononcer sur son caractère artificiel, car ne reposant sur aucun critère objectif et (3) celle qui préconise une éducation visant à éliminer une identité artificielle et imposée, et donc, à éradiquer un sentiment d’appartenance à un groupe n’ayant aucune réalité objective.
La première école de pensée peut paraître cohérente car voulant proposer une sortie à cette impasse. Cependant, la création artificielle d’un territoire ou même d’une culture, irait à l’encontre d’une création naturelle et évolutive d’une nation. En outre, il serait aberrant de répondre à une identité artificielle, par la création de critères artificiels d’identification. La deuxième école de pensée ne règle rien car elle maintient le statut quo et ce sentiment d’appartenance ne reposant sur aucun élément objectif d’identification. La troisième école de pensée est la plus cohérente et la plus juste car voulant éliminer une identité artificielle, pour promouvoir la seule identité nationale valable ; l’identité rwandaise.
Cependant, on ne peut éradiquer une identité, même artificielle, par un coup de baguette magique ou même par une suppression des ethnies sur les cartes d’identité. C’est pour cela que le Gouvernement de la République du Rwanda a privilégié une éducation « nationale » à long terme, tout en élaborant des règles interdisant la discrimination « ethnique » et celles préconisant l’ « unité nationale » dans les fonctions politiques.
Sur ce point, une fois que cette identité artificielle sera définitivement vaincue, il ne sera, à moins avis, plus nécessaire de prévoir des règles interdisant la discrimination ethnique ou des règles préconisant l’unité nationale dans les fonctions politiques. En effet, l’unité nationale, d’un point de vue « ethnique », ira évidemment de soi.
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
20 mai 2009
Je vous remercie infiniment pour nous avoir fait part de ce travail du Doctorant Maurice Niwese, car ce sujet de l’identité nationale me tient tout particulièrement à cœur, notamment parce que j’ai eu aussi à préparer un petit travail sur ce sujet, lors de mes études universitaires.
D’entrée de jeu, je peux déjà vous dire qu’il n’y a aucune crise d’identité au Rwanda, puisque la seule identité nationale valable est partagée par chacun de nos compatriotes. Il s’agit de notre identité rwandaise, caractérisée par une langue, une culture, une histoire ou même un paysage. Ensuite, s’agissant de ce qu’on appelle communément « ethnies » au Rwanda, il faut reconnaître que la situation parait beaucoup plus complexe.
En effet, l’on sait qu’une identité nationale se compose de deux éléments complémentaires : (1) des critères objectifs d’identification et (2) un sentiment d’appartenance à un groupe. Sur ce point, il est communément admis qu’un groupe, certes caractérisé par des critères d’identification objectifs mais qui n’a aucun sentiment national, n’est pas une nation viable. A l’inverse, un groupe qui, certes, a sentiment d’appartenance national mais qui n’a aucun critère objectif d’identification, ne peut être une nation.
Et le cas des « ethnies » rwandaises se situe dans cette dernière catégorie. L’identité « nationale » hutue et l’identité « nationale » tutsie sont des mythes pour la simple et bonne raison qu’elles ne se basent sur aucun critère objectif d’identification (territoire, culture, langue, histoire). Cependant, cette identité-là existe bel et bien et il faut en tenir compte, ne fût ce que par le simple fait qu’elle a abouti à de terribles conséquences pour la cohésion et l’unité nationales.
Devant ce constat, trois (3) écoles de pensée peuvent s’opposer : (1) celle qui préconise une création de critères objectifs d’identification, afin qu’ils fassent d’une identité artificielle, une véritable identité nationale ; (2) celle qui préconise la prise en compte de cette identité, sans se prononcer sur son caractère artificiel, car ne reposant sur aucun critère objectif et (3) celle qui préconise une éducation visant à éliminer une identité artificielle et imposée, et donc, à éradiquer un sentiment d’appartenance à un groupe n’ayant aucune réalité objective.
La première école de pensée peut paraître cohérente car voulant proposer une sortie à cette impasse. Cependant, la création artificielle d’un territoire ou même d’une culture, irait à l’encontre d’une création naturelle et évolutive d’une nation. En outre, il serait aberrant de répondre à une identité artificielle, par la création de critères artificiels d’identification. La deuxième école de pensée ne règle rien car elle maintient le statut quo et ce sentiment d’appartenance ne reposant sur aucun élément objectif d’identification. La troisième école de pensée est la plus cohérente et la plus juste car voulant éliminer une identité artificielle, pour promouvoir la seule identité nationale valable ; l’identité rwandaise.
Cependant, on ne peut éradiquer une identité, même artificielle, par un coup de baguette magique ou même par une suppression des ethnies sur les cartes d’identité. C’est pour cela que le Gouvernement de la République du Rwanda a privilégié une éducation « nationale » à long terme, tout en élaborant des règles interdisant la discrimination « ethnique » et celles préconisant l’ « unité nationale » dans les fonctions politiques.
Sur ce point, une fois que cette identité artificielle sera définitivement vaincue, il ne sera, à moins avis, plus nécessaire de prévoir des règles interdisant la discrimination ethnique ou des règles préconisant l’unité nationale dans les fonctions politiques. En effet, l’unité nationale, d’un point de vue « ethnique », ira évidemment de soi.
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
20 mai 2009
RFI - Exactions FDLR à Busurungi (RDC)
Dr Emmanuel Mwiseneza,
Vous écrivez ceci :
1. « Décidément c'est vous qui voulez continuer à jouer, puisque je ne vois pas en quoi dire que d'autres personnes que les FDLR ont pu commettre des atrocités, ce qui d'ailleurs n'est pas dit uniquement par moi, mais aussi et surtout par WRW ainsi qu'une dépêche de RFI, est une défense aux FDLR ».
Oui mais, sachant que cette dépêche des FDLR m’était adressée, en guise de réponse, et sachant que je n’ai rien fait d’autre que d’accuser le FDLR d’être l’auteur, non pas de toutes les atrocités du Congo, mais de massacres précis et datés, pourquoi donc avez vu invoqué cette dépêche à mon endroit, si elle n’avait rien à voir avec mes accusations ?
2. « Deuxièmement, je ne suis pas tenu de te retrouver toutes les phrases où vous avez adopté les positions que je rapelle, d'ailleurs vous ne répondez toujours pas à mes requêtes, donc je ne vois pas pourquoi, moi je le ferais à tous les coups ».
Franchement, en lisant cet aveu de mensonge, j’ai vraiment éclaté de rire ! Ainsi donc, sachant que si ce message existait, vous l’auriez cherché et trouvé en deux secondes afin de me clouer le bec, je prends votre justification alambiquée comme une énième couleuvre que vous avalez !
Bon appétit !
Rwemalika Théoneste
20 mai 2009
Vous écrivez ceci :
1. « Décidément c'est vous qui voulez continuer à jouer, puisque je ne vois pas en quoi dire que d'autres personnes que les FDLR ont pu commettre des atrocités, ce qui d'ailleurs n'est pas dit uniquement par moi, mais aussi et surtout par WRW ainsi qu'une dépêche de RFI, est une défense aux FDLR ».
Oui mais, sachant que cette dépêche des FDLR m’était adressée, en guise de réponse, et sachant que je n’ai rien fait d’autre que d’accuser le FDLR d’être l’auteur, non pas de toutes les atrocités du Congo, mais de massacres précis et datés, pourquoi donc avez vu invoqué cette dépêche à mon endroit, si elle n’avait rien à voir avec mes accusations ?
2. « Deuxièmement, je ne suis pas tenu de te retrouver toutes les phrases où vous avez adopté les positions que je rapelle, d'ailleurs vous ne répondez toujours pas à mes requêtes, donc je ne vois pas pourquoi, moi je le ferais à tous les coups ».
Franchement, en lisant cet aveu de mensonge, j’ai vraiment éclaté de rire ! Ainsi donc, sachant que si ce message existait, vous l’auriez cherché et trouvé en deux secondes afin de me clouer le bec, je prends votre justification alambiquée comme une énième couleuvre que vous avalez !
Bon appétit !
Rwemalika Théoneste
20 mai 2009
La présidence de la EAC échappe au Burundi!!
Bonjour Dr Eugène Shimamungu,
Vous écrivez ceci :
1. « L'EAC aurait dû se préparer à accueillir deux pays francophones (le Rwanda et le Burundi) en son sein en aménageant ses institutions notamment au niveau linguistique ».
Premièrement, le Rwanda n’est pas un pays francophone mais un pays bilingue, francophone et anglophone. Deuxièmement, c’est le Rwanda et le Burundi qui se sont volontairement portés candidats à la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et non l’inverse ; c'est-à-dire que l’ECA n’est jamais allé chercher ces deux pays pour qu’ils soient ses membres. En d’autres termes, c’est au Rwanda et au Burundi de s’adapter aux règles de l’EAC, notamment celles concernant la langue officielle, et non à l’EAC de s’adapter aux règles de ses membres. Troisièmement, la traduction de tous les documents et l’interprétation en français aurait occasionné des coûts aussi importants qu’inutiles.
2. « Mais cela ne devrait pas cacher également les difficultés du Rwanda qui peine à devenir anglophone malgré la politique du bulldozer de Kagame pour rayer le français dans ce pays où 99% des intellectuels parlent parfaitement le français ».
Tout d’abord, je souris lorsque vous affirmez qu’au Rwanda « 99% des intellectuels parlent parfaitement le français ».. Ici, vous devez manifestement confondre les époques, parlant de 1994 au lieu de 2009. A moins que pour vous, aucun rwandais provenant de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Kenya, des Etats-Unis ou du Royaume Uni n’est un intellectuel. Ensuite, dire que le Rwanda « peine à devenir anglophone », alors que l’enseignement obligatoire en anglais est à peine entré en vigueur, me semble un peu prématuré.
3. « L'EAC n'a qu'à bien se tenir et préparer un avenir où le français sera également sa langue officielle. Ceci ne devrait d'ailleurs pas causer de soucis, puisque le français est enseigné dans les écoles comme la Tanzanie, le Kenya et l'Ouganda ».
Malheureusement, je crains plutôt que le français ne soit entrain de perdre du terrain au Rwanda, dans la région, en Afrique et dans le monde, au profit de l’anglais. Il suffit de se rappeler des préoccupations du dernier Sommet de la Francophonie (Québec, Canada) pour s’en convaincre.
Quand au français qui serait enseigné en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda, vous avez entièrement raison. Cependant, vous auriez dû ajouter que cette langue n’est pas enseignée dans toutes les écoles et que les heures consacrées à cette langue sont insuffisantes pour qu’elle soit bien maîtrisée. Je l’ai constaté en parlant à des rwandais, anciens réfugiés en Ouganda, et à des collègues tanzaniens, kenyans et ougandais. Inutile de chercher à parler avec eux en français, ils ne savent dire que « bonjour » !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
21 mai 2009
Vous écrivez ceci :
1. « L'EAC aurait dû se préparer à accueillir deux pays francophones (le Rwanda et le Burundi) en son sein en aménageant ses institutions notamment au niveau linguistique ».
Premièrement, le Rwanda n’est pas un pays francophone mais un pays bilingue, francophone et anglophone. Deuxièmement, c’est le Rwanda et le Burundi qui se sont volontairement portés candidats à la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et non l’inverse ; c'est-à-dire que l’ECA n’est jamais allé chercher ces deux pays pour qu’ils soient ses membres. En d’autres termes, c’est au Rwanda et au Burundi de s’adapter aux règles de l’EAC, notamment celles concernant la langue officielle, et non à l’EAC de s’adapter aux règles de ses membres. Troisièmement, la traduction de tous les documents et l’interprétation en français aurait occasionné des coûts aussi importants qu’inutiles.
2. « Mais cela ne devrait pas cacher également les difficultés du Rwanda qui peine à devenir anglophone malgré la politique du bulldozer de Kagame pour rayer le français dans ce pays où 99% des intellectuels parlent parfaitement le français ».
Tout d’abord, je souris lorsque vous affirmez qu’au Rwanda « 99% des intellectuels parlent parfaitement le français ».. Ici, vous devez manifestement confondre les époques, parlant de 1994 au lieu de 2009. A moins que pour vous, aucun rwandais provenant de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Kenya, des Etats-Unis ou du Royaume Uni n’est un intellectuel. Ensuite, dire que le Rwanda « peine à devenir anglophone », alors que l’enseignement obligatoire en anglais est à peine entré en vigueur, me semble un peu prématuré.
3. « L'EAC n'a qu'à bien se tenir et préparer un avenir où le français sera également sa langue officielle. Ceci ne devrait d'ailleurs pas causer de soucis, puisque le français est enseigné dans les écoles comme la Tanzanie, le Kenya et l'Ouganda ».
Malheureusement, je crains plutôt que le français ne soit entrain de perdre du terrain au Rwanda, dans la région, en Afrique et dans le monde, au profit de l’anglais. Il suffit de se rappeler des préoccupations du dernier Sommet de la Francophonie (Québec, Canada) pour s’en convaincre.
Quand au français qui serait enseigné en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda, vous avez entièrement raison. Cependant, vous auriez dû ajouter que cette langue n’est pas enseignée dans toutes les écoles et que les heures consacrées à cette langue sont insuffisantes pour qu’elle soit bien maîtrisée. Je l’ai constaté en parlant à des rwandais, anciens réfugiés en Ouganda, et à des collègues tanzaniens, kenyans et ougandais. Inutile de chercher à parler avec eux en français, ils ne savent dire que « bonjour » !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
21 mai 2009
La présidence de la EAC échappe au Burundi!!
Bonjour Monsieur Joseph Ngarambe,
Vous écrivez ceci à Olivier Nduhungirehe:
1. « Le PIB rwandais par tête d'habitant n'est pas de 365 USD en 2007 comme vous le prétendez. Il est estimé à 272 USD, par le gouvernement rwandais, comme on peut le lire dans sa « Stratégie de Développement Economique et de Réduction de la Pauvreté » 2008-2012 (SDERP), document qui constitue l'actuel module quinquennal de la Vision.2020 (et qui est censé prendre en compte les ODM, les « Objectif de Développement du Millénaire) ».
Premièrement, il me semble bien que les chiffres fournis par Olivier Nduhungirehe n’ont pas été inventés par lui comme vous le suggérez, mais proviennent effectivement du document « East African Community Facts and Figures-2008 », publié en janvier 2009 sur le site officiel de l’EAC (www.eac.int). Sur la page 34 de ce document, figure un tableau intitulé « Table 2.1c: GDP per capita, current prices, US dollars (US$) » qui précise bien que les chiffres publiés proviennent des « EAC Partner States », donc des Etats Membres de cette Communauté. Et ce tableau précise bien qu’en 2007, le PIB par habitant était de 365 US$ au Rwanda et de 118,5 US$ au Burundi.
Deuxièmement, le chiffre de 272 US$ que vous tirez du document de l’EDPRS n’est qu’une estimation et non un chiffre constaté. Et d’ailleurs, ce document dont vous faites référence est antérieur à celui de l’EAC, puisqu’il est daté de septembre 2007 alors que celui de l’EAC est daté de janvier 2009. Par conséquent, entre ces deux dates, l’estimation originelle peut bien avoir été mise à jour par le Gouvernement.
Troisièmement, si j’ai bien suivi, le message d’Olivier Nduhungirehe consistait à comparer les performances économiques du Rwanda et celles du Burundi et non à analyser celles du Rwanda. A cet égard, on peut constater que même cette estimation de 272 US$ que vous évoquez est largement supérieure au PIB du Burundi par habitant pour la même période, qui est de 118,5 US$. Par conséquent, je ne vois pas bien la pertinente de votre propos dans le débat qui nous occupe.
2. « C'est dans cette esprit résigné que le gouvernement rwandais cote l'évolution de son PIB per capita de 2007 par la marque « ROUGE », la pire cotation, comme on peut le lire dans l'interprétation proposée par la SDERP »
Vous alors, je n’arrive plus à vous suivre ! Car non seulement le Gouvernement du Rwanda, dans sa transparence, va jusqu’à publier des chiffres économiques qui sont mauvais, mais surtout, il pousse la transparence jusqu’à reconnaître publiquement qu’il n’atteindra probablement pas certains objectifs qu’il s’est fixé.
Mais vous, au lieu de lui reconnaître au moins cette transparence, vous accusez ce Gouvernement de « mensonge à la soviétique » tout en utilisant quand même ses chiffres, non pas pour proposer une autre voie afin d’atteindre les objectifs fixés, mais tout simplement pour jubiler et ricaner, sans proposition alternative !
3. « Coefficient de Gini (disparité des revenus)
Situation en 2000: ......0.454
Cible en 2010: ...........0. 400
Situation en 2006/7:....0. 51
Cible en 2020: ............ 0.350 »
Vous alors vous avez vraiment du culot ! Je vous pose des questions précises sur le coefficient de Gini, vous me promettez tous les jours d’y répondre, mais vous ne le faites pas. Manifestement, tant qu’il s’agit de procéder à une analyse, au lieu de simplement copier et coller, vous êtes aux abonnés absents !
Au demeurant, la répétition des chiffres qui ne sont plus à jour, malgré que je vous ai fourni des chiffres actualisés, relève de la mauvaise foi ! En effet, il est incompréhensible que continuiez à parler d’un coefficient de Gini de 0.51 alors que je vous ai indiqué que ce chiffre est tombé à 0,468, pour l’année 2007/2008, selon le PNUD. Ceci s’ajoutant au fait que vous vous obstinez à toujours parler d’une inflation de 22%, alors que les derniers chiffres, qui datent de mars 2009, parlent d’une inflation de 17,1%.
Ceci étant la preuve, s’il en était encore besoin, que vous êtes plus intéressé à voir notre pays dans des difficultés économiques, afin de continuer à jubiler et à ricaner derrière votre ordinateur ; mais que lorsque la situation de votre pays s’améliore, vous êtes abattu au point de continuer à insister sur les chiffres qui sont mauvais. Pauvre Joseph Ngarambe!
4. « Quant aux indicateurs burundais, ils sont certes encore modestes, mais ils gardent une grande chance d'évoluer, n'étant pas « out of track » »
Premièrement, ici, on vous demande simplement de fournir vos propres chiffres sur le Burundi, pour que tout le monde puisse les comparer avec ceux du Rwanda. On ne vous demande donc pas à chercher des prétextes à de faibles performances burundaises, que vous savez incomparables avec celles du Rwanda. Deuxièmement, sachant que l’expression « out of track » est l’œuvre du Gouvernement rwandais pour s’auto-évaluer dans son chemin vers la Vision 2020, comment diable le Burundi peut-il être « out of track » s’il n’a jamais fixé un tel objectif à long terme ? En d’autres termes, comment peut-on savoir où l’on n’en est, si l’on a jamais indiqué une destination précise ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Vous écrivez ceci à Olivier Nduhungirehe:
1. « Le PIB rwandais par tête d'habitant n'est pas de 365 USD en 2007 comme vous le prétendez. Il est estimé à 272 USD, par le gouvernement rwandais, comme on peut le lire dans sa « Stratégie de Développement Economique et de Réduction de la Pauvreté » 2008-2012 (SDERP), document qui constitue l'actuel module quinquennal de la Vision.2020 (et qui est censé prendre en compte les ODM, les « Objectif de Développement du Millénaire) ».
Premièrement, il me semble bien que les chiffres fournis par Olivier Nduhungirehe n’ont pas été inventés par lui comme vous le suggérez, mais proviennent effectivement du document « East African Community Facts and Figures-2008 », publié en janvier 2009 sur le site officiel de l’EAC (www.eac.int). Sur la page 34 de ce document, figure un tableau intitulé « Table 2.1c: GDP per capita, current prices, US dollars (US$) » qui précise bien que les chiffres publiés proviennent des « EAC Partner States », donc des Etats Membres de cette Communauté. Et ce tableau précise bien qu’en 2007, le PIB par habitant était de 365 US$ au Rwanda et de 118,5 US$ au Burundi.
Deuxièmement, le chiffre de 272 US$ que vous tirez du document de l’EDPRS n’est qu’une estimation et non un chiffre constaté. Et d’ailleurs, ce document dont vous faites référence est antérieur à celui de l’EAC, puisqu’il est daté de septembre 2007 alors que celui de l’EAC est daté de janvier 2009. Par conséquent, entre ces deux dates, l’estimation originelle peut bien avoir été mise à jour par le Gouvernement.
Troisièmement, si j’ai bien suivi, le message d’Olivier Nduhungirehe consistait à comparer les performances économiques du Rwanda et celles du Burundi et non à analyser celles du Rwanda. A cet égard, on peut constater que même cette estimation de 272 US$ que vous évoquez est largement supérieure au PIB du Burundi par habitant pour la même période, qui est de 118,5 US$. Par conséquent, je ne vois pas bien la pertinente de votre propos dans le débat qui nous occupe.
2. « C'est dans cette esprit résigné que le gouvernement rwandais cote l'évolution de son PIB per capita de 2007 par la marque « ROUGE », la pire cotation, comme on peut le lire dans l'interprétation proposée par la SDERP »
Vous alors, je n’arrive plus à vous suivre ! Car non seulement le Gouvernement du Rwanda, dans sa transparence, va jusqu’à publier des chiffres économiques qui sont mauvais, mais surtout, il pousse la transparence jusqu’à reconnaître publiquement qu’il n’atteindra probablement pas certains objectifs qu’il s’est fixé.
Mais vous, au lieu de lui reconnaître au moins cette transparence, vous accusez ce Gouvernement de « mensonge à la soviétique » tout en utilisant quand même ses chiffres, non pas pour proposer une autre voie afin d’atteindre les objectifs fixés, mais tout simplement pour jubiler et ricaner, sans proposition alternative !
3. « Coefficient de Gini (disparité des revenus)
Situation en 2000: ......0.454
Cible en 2010: ...........0. 400
Situation en 2006/7:....0. 51
Cible en 2020: ............ 0.350 »
Vous alors vous avez vraiment du culot ! Je vous pose des questions précises sur le coefficient de Gini, vous me promettez tous les jours d’y répondre, mais vous ne le faites pas. Manifestement, tant qu’il s’agit de procéder à une analyse, au lieu de simplement copier et coller, vous êtes aux abonnés absents !
Au demeurant, la répétition des chiffres qui ne sont plus à jour, malgré que je vous ai fourni des chiffres actualisés, relève de la mauvaise foi ! En effet, il est incompréhensible que continuiez à parler d’un coefficient de Gini de 0.51 alors que je vous ai indiqué que ce chiffre est tombé à 0,468, pour l’année 2007/2008, selon le PNUD. Ceci s’ajoutant au fait que vous vous obstinez à toujours parler d’une inflation de 22%, alors que les derniers chiffres, qui datent de mars 2009, parlent d’une inflation de 17,1%.
Ceci étant la preuve, s’il en était encore besoin, que vous êtes plus intéressé à voir notre pays dans des difficultés économiques, afin de continuer à jubiler et à ricaner derrière votre ordinateur ; mais que lorsque la situation de votre pays s’améliore, vous êtes abattu au point de continuer à insister sur les chiffres qui sont mauvais. Pauvre Joseph Ngarambe!
4. « Quant aux indicateurs burundais, ils sont certes encore modestes, mais ils gardent une grande chance d'évoluer, n'étant pas « out of track » »
Premièrement, ici, on vous demande simplement de fournir vos propres chiffres sur le Burundi, pour que tout le monde puisse les comparer avec ceux du Rwanda. On ne vous demande donc pas à chercher des prétextes à de faibles performances burundaises, que vous savez incomparables avec celles du Rwanda. Deuxièmement, sachant que l’expression « out of track » est l’œuvre du Gouvernement rwandais pour s’auto-évaluer dans son chemin vers la Vision 2020, comment diable le Burundi peut-il être « out of track » s’il n’a jamais fixé un tel objectif à long terme ? En d’autres termes, comment peut-on savoir où l’on n’en est, si l’on a jamais indiqué une destination précise ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
vendredi 15 mai 2009
Les déguisés en FDLR pour attaquer la population congolaise
Bonjour Monsieur Rwembe Charlie,
Vous écrivez ceci : « Fdlr, Fdlr...toujours eux les diables! Mais,Abantu twibagirwa vuba: ninde utazi ukuntu Fpr ikiri mu ishyamba yakoraga amarorerwa ikayitirira ex-Far? »
Ainsi donc, la population congolaise déclare elle-même que ce sont les FDLR, qu’elle connaît depuis longtemps, qui les massacre ; la MONUC, les FARDC, les ONG présentes sur le terrain et la presse confirment que les massacres sont bel et bien commis par les FDLR sur ceux qu’elles accusent d’avoir collaboré avec la coalition rwando-congolaise qui les a mis en déroute ; mais vous, Rwembe Charlie, derrière votre ordinateur, vous savez évidemment que c’est le FPR qui commet ces massacres, et ce, à l’insu de tout le monde ! Quel magicien diabolique, ce Paul Kagame !
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Rwemalika Théoneste
13 mai 2009
Vous écrivez ceci : « Fdlr, Fdlr...toujours eux les diables! Mais,Abantu twibagirwa vuba: ninde utazi ukuntu Fpr ikiri mu ishyamba yakoraga amarorerwa ikayitirira ex-Far? »
Ainsi donc, la population congolaise déclare elle-même que ce sont les FDLR, qu’elle connaît depuis longtemps, qui les massacre ; la MONUC, les FARDC, les ONG présentes sur le terrain et la presse confirment que les massacres sont bel et bien commis par les FDLR sur ceux qu’elles accusent d’avoir collaboré avec la coalition rwando-congolaise qui les a mis en déroute ; mais vous, Rwembe Charlie, derrière votre ordinateur, vous savez évidemment que c’est le FPR qui commet ces massacres, et ce, à l’insu de tout le monde ! Quel magicien diabolique, ce Paul Kagame !
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Rwemalika Théoneste
13 mai 2009
mardi 5 mai 2009
Depuis quand tous les hutus et tous les exilés sont-ils devenus des génocidaires et des négationnistes?
Wiriwe Dr Emmanuel Mwiseneza,
Uragira uti:
1. « Ese ntabwo ufite amaso yo kubona ko usigaye wenyine muri propagande anti-hutu d'abord et par ricochet anti-exilés, anti-opposants réels ou supposé? »
Depuis quand, cher ami, tous les hutus et tous les exilés sont-ils devenus des génocidaires et des négationnistes? Urabage wifashe, kuko gushaka gusiga icyaha toute une communauté itabigusabye ntabwo bigihanagura! Aha unyibukije abajenosideri bamwe bavuga ko abahutu bose bagomba gusaba imbabazi ku cyaha bakoze, kandi icyaha ari gatozi kuri buri muntu!
2. « Na Sebasoni yarakwihoreye ntagishyigikira amahomvu yawe, il se contente de te brieffer en "catimini", ubundi akakohereza ku rugamba ngo ujye kuvuga wihishe inyuma ya pseudonyme, ibyo umuntu responsable agissant à découvert atatinyuka kuvuga ».
Cyo re! Noneho musigaye muvuga ibinyoma maze mukivuguruza! Rimwe muti nkorana na Sebasoni, ndetse ndanabihemberwa, ubundi muti biragaragara ko Sebasoni atagishyigikira ibyo nandika! De un, nta approbation y’umuntu n’umwe nkeneye kugirango nandike ibyo nadika ; de deux, ni hehe wasomye Sebasoni yandika ko adashyigikiye ibyo nandika ? Usigaye se warabaye umuvugizi we ntitubimenye ?
3. « Naho kumbwira ngo ninkwereke interuro wavuzemo biriya ni ukunsetsa. Ningombwa se ko ubivuga uko nabivuze kugirango ube wavuze la même chose, ntagihe cyo guta mfite, wowe ugifite subira mubiganiro twagiranye kuri génocide rwandais urabibonamo ».
Urakoze cyane kwiyemerera, mu magambo yawe, ko biriya wavuze ari ibinyoma untwerera ntigeze nandika, kugeza n’aho wemera ko udashobora kubibona muri archives zawe.
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
Uragira uti:
1. « Ese ntabwo ufite amaso yo kubona ko usigaye wenyine muri propagande anti-hutu d'abord et par ricochet anti-exilés, anti-opposants réels ou supposé? »
Depuis quand, cher ami, tous les hutus et tous les exilés sont-ils devenus des génocidaires et des négationnistes? Urabage wifashe, kuko gushaka gusiga icyaha toute une communauté itabigusabye ntabwo bigihanagura! Aha unyibukije abajenosideri bamwe bavuga ko abahutu bose bagomba gusaba imbabazi ku cyaha bakoze, kandi icyaha ari gatozi kuri buri muntu!
2. « Na Sebasoni yarakwihoreye ntagishyigikira amahomvu yawe, il se contente de te brieffer en "catimini", ubundi akakohereza ku rugamba ngo ujye kuvuga wihishe inyuma ya pseudonyme, ibyo umuntu responsable agissant à découvert atatinyuka kuvuga ».
Cyo re! Noneho musigaye muvuga ibinyoma maze mukivuguruza! Rimwe muti nkorana na Sebasoni, ndetse ndanabihemberwa, ubundi muti biragaragara ko Sebasoni atagishyigikira ibyo nandika! De un, nta approbation y’umuntu n’umwe nkeneye kugirango nandike ibyo nadika ; de deux, ni hehe wasomye Sebasoni yandika ko adashyigikiye ibyo nandika ? Usigaye se warabaye umuvugizi we ntitubimenye ?
3. « Naho kumbwira ngo ninkwereke interuro wavuzemo biriya ni ukunsetsa. Ningombwa se ko ubivuga uko nabivuze kugirango ube wavuze la même chose, ntagihe cyo guta mfite, wowe ugifite subira mubiganiro twagiranye kuri génocide rwandais urabibonamo ».
Urakoze cyane kwiyemerera, mu magambo yawe, ko biriya wavuze ari ibinyoma untwerera ntigeze nandika, kugeza n’aho wemera ko udashobora kubibona muri archives zawe.
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
Le programme économique des FDU
Wiriwe Bwana Kim Bazunva?
Mbere na mbere nagirango nkubwire ko ntitwa « Habyarimana J. » (Juvénal ?) ahubwo nitwa Rwemalika Théoneste.
Ceci dit, uragira uti: « Naho kubyerekeye l'economie yigihugu ubuhinzi n' ibindi uliya mubyeyi Nyakubahwa Ingabire yavuze tu est entrain de divaguer tout simplement !!Ntacyo nabigusubizaho ahubwo nakugira inama yo kujya kuli site ya www. fdu-rwanda.org ukareba le projet de societe et le programme politique byose birasobanutse keretse niba utazi gusoma ».
Humura rwose iyo programme narayisomye ahubwo nsanga iteye agahinda ! Mbese ubundi, ziriya généralités, ziriya banalités zitarenze imirongo icumi (10), nizo wita « programme économique » ? Aucune mesure concrète, aucune donnée chiffrée, rien du tout ! Je peux même me donner le luxe de répondre à chaque ligne de ce « programme » squelettique :
1. « Les Forces Démocratiques Unifiées devront créer les conditions d’une restructuration profonde de l’économie nationale afin de permettre un accès égal des citoyens aux moyens de production, au crédit et à l’emploi, sources de création effective et continue de richesses individuelles et collectives ».
Oh, que c’est beau ! Mais, chers amis, seriez-vous au courant que le Gouvernement ne fait que cela depuis 1994 ?
2. « A cet égard, les FDU devront notamment procéder à la révision de la loi actuelle sur la réforme agraire qui légalise la spoliation de fait, par les dignitaires du FPR, des propriétés agricoles des paysans, et ainsi promulguer une loi qui consacre le droit à la propriété privée et la protection des plus faibles ».
Mais dites-moi, chers amis, pouvez-vous nous citer un seul article, des 89 que compte la Loi Organique nº 08/2005 du 14 juillet 2005 portant régime foncier au Rwanda, article qui « légalise la spoliation de fait, par les dignitaires du FPR, des propriétés agricoles des paysans » ?
Par ailleurs, quand j’ai lu que les FDU-Inkingi souhaitent « promulguer une loi qui consacre le droit à la propriété privée », là j’ai éclaté de rire ! Car sachant que l’article 29 de la Constitution consacre déjà le droit de propriété au Rwanda, quel serait donc l’objet de cette nouvelle loi ?
Quant à la loi qui consacre « la protection des plus faibles », de qui parle-t-on exactement ? Des pauvres ? Des enfants ? Des femmes ? Des jeunes ? Des handicapés ? Des malades ? Des travailleurs ? Car, à part les nombreuses dispositions protectrices déjà contenues dans la Constitution, chaque groupe d’individus vulnérables a des besoins spécifiques de sorte qu’il est régi au Rwanda par une loi spécifique. Il faut donc être des ignorants populistes comme les FDU-Inkingi pour affirmer « promulguer une loi qui consacre […] la protection des plus faibles » !
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
3. « Elles [les lois] devront en outre créer les conditions d’une juste et equitable répartition des fruits de l’effort national, respectueuse et favorable au droit d’entreprendre dans le respect des droits des travailleurs et de la solidarité nationale ».
Je pense très sincèrement qu’une banalité pareille est certainement partagée par toute formation politique de ce bas monde !
4. « Elles devront enfin créer les conditions d’une insertion bénéfique du Rwanda dans l’économie régionale et garantir la défense des intérêts économiques du Rwanda dans le cadre de la mondialisation de l’économie ».
Mais, que diable ceci signifie-t-il ? Que les FDU-Inkingi soutiennent l’entrée du Rwanda dans le COMESA et l’EAC ? Que les FDU-Inkingi soutiennent l’intégration économique dans le cadre de l’Union Africaine ? Que les FDU-Inkingi soutiennent la reprise de la CEPGL ? Les FDU-Inkingi sont-ils donc tellement fâchés avec la précision, avec des propositions concrètes, chiffrées, au point de nous balancer des banalités aussi gentilles qu’équivoques ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Lundi 4 mai
Mbere na mbere nagirango nkubwire ko ntitwa « Habyarimana J. » (Juvénal ?) ahubwo nitwa Rwemalika Théoneste.
Ceci dit, uragira uti: « Naho kubyerekeye l'economie yigihugu ubuhinzi n' ibindi uliya mubyeyi Nyakubahwa Ingabire yavuze tu est entrain de divaguer tout simplement !!Ntacyo nabigusubizaho ahubwo nakugira inama yo kujya kuli site ya www. fdu-rwanda.org ukareba le projet de societe et le programme politique byose birasobanutse keretse niba utazi gusoma ».
Humura rwose iyo programme narayisomye ahubwo nsanga iteye agahinda ! Mbese ubundi, ziriya généralités, ziriya banalités zitarenze imirongo icumi (10), nizo wita « programme économique » ? Aucune mesure concrète, aucune donnée chiffrée, rien du tout ! Je peux même me donner le luxe de répondre à chaque ligne de ce « programme » squelettique :
1. « Les Forces Démocratiques Unifiées devront créer les conditions d’une restructuration profonde de l’économie nationale afin de permettre un accès égal des citoyens aux moyens de production, au crédit et à l’emploi, sources de création effective et continue de richesses individuelles et collectives ».
Oh, que c’est beau ! Mais, chers amis, seriez-vous au courant que le Gouvernement ne fait que cela depuis 1994 ?
2. « A cet égard, les FDU devront notamment procéder à la révision de la loi actuelle sur la réforme agraire qui légalise la spoliation de fait, par les dignitaires du FPR, des propriétés agricoles des paysans, et ainsi promulguer une loi qui consacre le droit à la propriété privée et la protection des plus faibles ».
Mais dites-moi, chers amis, pouvez-vous nous citer un seul article, des 89 que compte la Loi Organique nº 08/2005 du 14 juillet 2005 portant régime foncier au Rwanda, article qui « légalise la spoliation de fait, par les dignitaires du FPR, des propriétés agricoles des paysans » ?
Par ailleurs, quand j’ai lu que les FDU-Inkingi souhaitent « promulguer une loi qui consacre le droit à la propriété privée », là j’ai éclaté de rire ! Car sachant que l’article 29 de la Constitution consacre déjà le droit de propriété au Rwanda, quel serait donc l’objet de cette nouvelle loi ?
Quant à la loi qui consacre « la protection des plus faibles », de qui parle-t-on exactement ? Des pauvres ? Des enfants ? Des femmes ? Des jeunes ? Des handicapés ? Des malades ? Des travailleurs ? Car, à part les nombreuses dispositions protectrices déjà contenues dans la Constitution, chaque groupe d’individus vulnérables a des besoins spécifiques de sorte qu’il est régi au Rwanda par une loi spécifique. Il faut donc être des ignorants populistes comme les FDU-Inkingi pour affirmer « promulguer une loi qui consacre […] la protection des plus faibles » !
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
3. « Elles [les lois] devront en outre créer les conditions d’une juste et equitable répartition des fruits de l’effort national, respectueuse et favorable au droit d’entreprendre dans le respect des droits des travailleurs et de la solidarité nationale ».
Je pense très sincèrement qu’une banalité pareille est certainement partagée par toute formation politique de ce bas monde !
4. « Elles devront enfin créer les conditions d’une insertion bénéfique du Rwanda dans l’économie régionale et garantir la défense des intérêts économiques du Rwanda dans le cadre de la mondialisation de l’économie ».
Mais, que diable ceci signifie-t-il ? Que les FDU-Inkingi soutiennent l’entrée du Rwanda dans le COMESA et l’EAC ? Que les FDU-Inkingi soutiennent l’intégration économique dans le cadre de l’Union Africaine ? Que les FDU-Inkingi soutiennent la reprise de la CEPGL ? Les FDU-Inkingi sont-ils donc tellement fâchés avec la précision, avec des propositions concrètes, chiffrées, au point de nous balancer des banalités aussi gentilles qu’équivoques ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Lundi 4 mai
Un Rwandais mis en examen pour génocide et l'interêt particulier du juge
Bonjour Monsieur Pierre Foucher,
Vous écrivez ceci : « Un procureur de la République Française n'a pas à manifester un intèrêt particulier pour une affaire quelle qu'elle soit ! Il n'a qu'à faire son travail avec l'impartialité la plus totale ».
Tout d’abord, cher Pierre Foucher, je voudrais vous apprendre qu’un Procureur de la République n’est en rien tenu à l’impartialité. En effet, il représente l’une des parties à l’affaire, à savoir l’Etat et l’intérêt public. A cet égard, il n’est en rien tenu de chercher des preuves à décharge, son boulot se limitant à la formulation des preuves à charge.
Ensuite, « manifester un intérêt particulier » pour une affaire n’est pas du tout un signe d’impartialité. Car pensez-vous sincèrement que les juges d’instruction Eric Halphen et Eva Joly n’ont pas manifesté un intérêt particulier, respectivement pour les malversations financières à la Mairie de Paris et pour l’Affaire Elf? Si oui, pensez-vous alors qu’ils étaient impartiaux ? Si oui, pourquoi diable n’ont-ils pas été dessaisis pour suspicion légitime d’impartialité ? Les avocats de la Mairie de Paris et ceux d’Elf étaient donc si stupides que cela ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Lundi 4 mai 2009
Vous écrivez ceci : « Un procureur de la République Française n'a pas à manifester un intèrêt particulier pour une affaire quelle qu'elle soit ! Il n'a qu'à faire son travail avec l'impartialité la plus totale ».
Tout d’abord, cher Pierre Foucher, je voudrais vous apprendre qu’un Procureur de la République n’est en rien tenu à l’impartialité. En effet, il représente l’une des parties à l’affaire, à savoir l’Etat et l’intérêt public. A cet égard, il n’est en rien tenu de chercher des preuves à décharge, son boulot se limitant à la formulation des preuves à charge.
Ensuite, « manifester un intérêt particulier » pour une affaire n’est pas du tout un signe d’impartialité. Car pensez-vous sincèrement que les juges d’instruction Eric Halphen et Eva Joly n’ont pas manifesté un intérêt particulier, respectivement pour les malversations financières à la Mairie de Paris et pour l’Affaire Elf? Si oui, pensez-vous alors qu’ils étaient impartiaux ? Si oui, pourquoi diable n’ont-ils pas été dessaisis pour suspicion légitime d’impartialité ? Les avocats de la Mairie de Paris et ceux d’Elf étaient donc si stupides que cela ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Lundi 4 mai 2009
Un Rwandais mis en examen pour génocide et l'interêt particulier du juge
Bonjour Monsieur Pierre Foucher,
Vous écrivez ceci : « Un procureur de la République Française n'a pas à manifester un intèrêt particulier pour une affaire quelle qu'elle soit ! Il n'a qu'à faire son travail avec l'impartialité la plus totale ».
Tout d’abord, cher Pierre Foucher, je voudrais vous apprendre qu’un Procureur de la République n’est en rien tenu à l’impartialité. En effet, il représente l’une des parties à l’affaire, à savoir l’Etat et l’intérêt public. A cet égard, il n’est en rien tenu de chercher des preuves à décharge, son boulot se limitant à la formulation des preuves à charge.
Ensuite, « manifester un intérêt particulier » pour une affaire n’est pas du tout un signe d’impartialité. Car pensez-vous sincèrement que les juges d’instruction Eric Halphen et Eva Joly n’ont pas manifesté un intérêt particulier, respectivement pour les malversations financières à la Mairie de Paris et pour l’Affaire Elf? Si oui, pensez-vous alors qu’ils étaient impartiaux ? Si oui, pourquoi diable n’ont-ils pas été dessaisis pour suspicion légitime d’impartialité ? Les avocats de la Mairie de Paris et ceux d’Elf étaient donc si stupides que cela ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Lundi 4 avril 2009
Vous écrivez ceci : « Un procureur de la République Française n'a pas à manifester un intèrêt particulier pour une affaire quelle qu'elle soit ! Il n'a qu'à faire son travail avec l'impartialité la plus totale ».
Tout d’abord, cher Pierre Foucher, je voudrais vous apprendre qu’un Procureur de la République n’est en rien tenu à l’impartialité. En effet, il représente l’une des parties à l’affaire, à savoir l’Etat et l’intérêt public. A cet égard, il n’est en rien tenu de chercher des preuves à décharge, son boulot se limitant à la formulation des preuves à charge.
Ensuite, « manifester un intérêt particulier » pour une affaire n’est pas du tout un signe d’impartialité. Car pensez-vous sincèrement que les juges d’instruction Eric Halphen et Eva Joly n’ont pas manifesté un intérêt particulier, respectivement pour les malversations financières à la Mairie de Paris et pour l’Affaire Elf? Si oui, pensez-vous alors qu’ils étaient impartiaux ? Si oui, pourquoi diable n’ont-ils pas été dessaisis pour suspicion légitime d’impartialité ? Les avocats de la Mairie de Paris et ceux d’Elf étaient donc si stupides que cela ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Lundi 4 avril 2009
vendredi 1 mai 2009
Pas de cinéma à la Sainte Famille ?!
Bonjour Monsieur Robmillecollines,
Il est vrai que la Sainte Eglise Catholique accepte rarement le tournage de films dans des églises, surtout lorsque ces films la critiquent. Mais quand la hiérarchie catholique rwandaise prétend que le refus de tourner à l’Eglise Sainte Famille est motivé par le fait qu’une église est un lieu saint, là je trouve l’argument assez peu convaincant. En effet, je sais que pour des films à la gloire de l’Eglise catholique romaine et à celle de ses souverains pontifes, les tournages sont parfaitement autorisés. Et d’ailleurs, pourquoi l’église accepte-t-elle de nombreuses caméras lors de cérémonies religieuses mais qu’elle les refuse pour un hommage a l’un des peuples de Dieu victime au plus grand crime contre le cinquième de ses saints commandements ?
Vous vous rappelez certainement du film « Da Vinci Code » de l’américain Ron Howard (avec Tom Hanks et Audrey Tautou) et adapté de l’excellent roman du même nom, roman dont l’auteur est un autre américain, Dan Brown. Là aussi, les réalisateurs de ce film, très critiques sur la doctrine officielle de l’Eglise (de manière romanesque il est vrai), ont sollicité, en vain, le tournage au sein de l’Eglise Saint-Sulpice à Paris. Heureusement pour elle, la grosse production hollywoodienne a pu faire une reconstitution de cette Eglise, ce que ne peut bien entendu se permettre une petite production qui souhaiterait réaliser un film sur le Génocide des tutsis au Rwanda.
Le Gouvernement rwandais a, à juste titre, condamné cette entrave à la mémoire des victimes du génocide. Et je pense très sincèrement que le feu vert de l’Eglise catholique aurait été très apprécié par le Gouvernement, ce qui aurait par conséquent accéléré la détente entre les deux institutions. Cependant, je sais que le Gouvernement n’engagera pas, sur ce point, un bras de fer inutile avec Mgr Thaddée Ntihinyurwa et le Saint-Siège qui le soutient certainement.
Plus généralement, moi qui suis un catholique pratiquant, je suis favorable à ce que ce climat de suspicion entre l’institution de l’homme et l’institution de Dieu connaisse une évolution positive au Rwanda. A cet égard, le Vatican devrait faire un petit effort supplémentaire pour reconnaître la responsabilité de la hiérarchie de l’Eglise rwandaise dans le génocide, sans parler de celle de l’Eglise des années 1950 dans la promotion d’une idéologie divisionniste au Rwanda. Pour sa part, le Gouvernement rwandais a, à mon sens, montré un signe de bonne volonté par le jugement des militaires impliqués dans l’assassinat d’Evêques catholiques à Gakurazo.
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
30 avril 2009
Il est vrai que la Sainte Eglise Catholique accepte rarement le tournage de films dans des églises, surtout lorsque ces films la critiquent. Mais quand la hiérarchie catholique rwandaise prétend que le refus de tourner à l’Eglise Sainte Famille est motivé par le fait qu’une église est un lieu saint, là je trouve l’argument assez peu convaincant. En effet, je sais que pour des films à la gloire de l’Eglise catholique romaine et à celle de ses souverains pontifes, les tournages sont parfaitement autorisés. Et d’ailleurs, pourquoi l’église accepte-t-elle de nombreuses caméras lors de cérémonies religieuses mais qu’elle les refuse pour un hommage a l’un des peuples de Dieu victime au plus grand crime contre le cinquième de ses saints commandements ?
Vous vous rappelez certainement du film « Da Vinci Code » de l’américain Ron Howard (avec Tom Hanks et Audrey Tautou) et adapté de l’excellent roman du même nom, roman dont l’auteur est un autre américain, Dan Brown. Là aussi, les réalisateurs de ce film, très critiques sur la doctrine officielle de l’Eglise (de manière romanesque il est vrai), ont sollicité, en vain, le tournage au sein de l’Eglise Saint-Sulpice à Paris. Heureusement pour elle, la grosse production hollywoodienne a pu faire une reconstitution de cette Eglise, ce que ne peut bien entendu se permettre une petite production qui souhaiterait réaliser un film sur le Génocide des tutsis au Rwanda.
Le Gouvernement rwandais a, à juste titre, condamné cette entrave à la mémoire des victimes du génocide. Et je pense très sincèrement que le feu vert de l’Eglise catholique aurait été très apprécié par le Gouvernement, ce qui aurait par conséquent accéléré la détente entre les deux institutions. Cependant, je sais que le Gouvernement n’engagera pas, sur ce point, un bras de fer inutile avec Mgr Thaddée Ntihinyurwa et le Saint-Siège qui le soutient certainement.
Plus généralement, moi qui suis un catholique pratiquant, je suis favorable à ce que ce climat de suspicion entre l’institution de l’homme et l’institution de Dieu connaisse une évolution positive au Rwanda. A cet égard, le Vatican devrait faire un petit effort supplémentaire pour reconnaître la responsabilité de la hiérarchie de l’Eglise rwandaise dans le génocide, sans parler de celle de l’Eglise des années 1950 dans la promotion d’une idéologie divisionniste au Rwanda. Pour sa part, le Gouvernement rwandais a, à mon sens, montré un signe de bonne volonté par le jugement des militaires impliqués dans l’assassinat d’Evêques catholiques à Gakurazo.
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
30 avril 2009
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