jeudi 30 avril 2009
Belgique – Rwanda : scandale au quotidien belge « Le Soir »
Vous écrivez ceci :
1. « Sans prétendre être un éminent juriste comme vous, je puis vous affirmer que contrairement à ce que vous croyez, j’ai "plus que lu" les Conventions de Genève de 1949. Je vous surprendrais même en vous disant que dans le cadre des responsabilité s qui étaient les miennes, j’ai été amené par le passé à les faire "découvrir" à ceux-là mêmes à qui elles sont destinées au premier chef ».
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, cher ami, je ne vous ai jamais demandé votre CV. En revanche, je vous ai posé des questions très précises, qui sont les suivantes :
« Dites-moi, cher ami, pouvez-vous m’indiquer, des cent quarante trois (143) articles de la Convention de Genève du 12 août 1949 relative au traitement des prisonniers de guerre et des cent deux (102) articles du Protocole additionnel du 8 juin 1977 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I), l’article qui interdit aux prisonniers de guerre de faire des interviews aux médias ? Pouvez-vous s’il vous plait m’indiquer l’article de ces deux textes juridiques qui stipule que faire une interview pour un prisonnier de guerre équivaut à de la torture ? »
2. « Contrairement à vous qui, de toute évidence en avez dans vos attributions auprès du régime du FPR, je ne me livre à aucune propagande. J’expose simplement à l’opinion mes observations sur les pratiques du régime que vous servez et laisse le soin aux lecteurs d’en juger eux-mêmes ».
Qui vous a dit, cher ami, que la propagande se fait uniquement en faveur du pouvoir en place ? Sauriez-vous, par hasard, que la propagande est même souvent l’œuvre de l’opposition qui veut absolument utiliser tous les moyens pour arriver au pouvoir, tandis que le Gouvernement est plus occupé à réformer le pays qu’à communiquer sur ses réformes ?
3. « Dans le cas précis qui nous occupe, le malentendu vient sûrement du fait que vous voulez faire passer pour une "interview" ce qui est manifestement un interrogatoire ».
Dites-moi, cher ami, pensez-vous vraiment que le jour de l’interview de Colette Braeckman, le prisonnier n’avait pas encore subi un interrogatoire ? Pensez-vous sincèrement que les autorités rwandaises ont dû attendre une journaliste étrangère pour faire un interrogatoire public du Colonel Ngarambe ? Heureusement que le ridicule ne tue pas !
4. « Enfin, je ne sais pas si dans le dernier paragraphe de votre réaction vous voulez faire entendre que durant toute la campagne militaire de 1990 à 1994, les Forces Armées Rwandaises (FAR) n’ont, à aucun moment, violé les principes du Droit International Humanitaire (DIH) dont les Conventions de Genève de 1949 et de leurs Protocoles additionnels de 1977 constituent l’épine dorsale ? »
J’espère que vous n’êtes pas stupide à ce point, cher ami, car dans le paragraphe dont il est fait référence, je veux simplement mettre en lumière vos contradictions qui consistent à dire, d’un côté, que si le Gouvernement actuel accepte que des prisonniers de guerre fassent des interviews à la presse, il s’agit d’une « torture » punie par les Conventions de Genève, alors que de l’autre côté, les FAR ont usé et abusé des interviews des prisonniers FPR.
Il faudra donc choisir, cher ami.. Quand à moi, je vous ai d’ailleurs amplement exposé ma position à cet égard. Je vous disais en effet ceci :
« En d’autres termes, un prisonnier ne peut être tenu de déclarer à la puissance détentrice autre chose que les mentions dont il est fait référence à l’article 17 mais il conserve néanmoins le droit de déclarer tout ce qu’il veut, soit à la Puissance détentrice, soit à la presse. Car cher ami, il ne convient surtout pas de confondre les « droits », qu’on peut exercer ou pas, et les « obligations », qu’ont est tenu d’accomplir. La Convention de 1949 a même été adopté non pas pour renier des droits aux prisonniers mais pour leur en accorder ! ».
Il convient donc de ne pas faire semblant de ne pas avoir compris ma position, cher ami ! Je parlais des interviews à la presse et non des nombreuses violations des droits de l’homme commises par les FAR.
5. « M. Rwemalika, comme vous le dites si souvent : « Heureusement que le ridicule ne tue pas » ».
Effectivement !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Mercredi 29 avril 2009
GREEN HILLS ACADEMY, APE Rugunga, Camp Kigali, etc.
Uragira uti : « Iryo shuli si rya rubanda rugufi. S'ubwinshi bw'amafaranga butuma umwana aba umunyabwenge. Mu rwanda rwa Kera muri Ecole primaire yo mu rugunga batangaga 2000 frw ya minerval, ecole primaire camp kigali (ishuli rya leta) yari 300 ku mwaka. Nyamara camp Kigali ni yo yatsindishaga abanyeshuli benshi muri examen officiel ».
Bwana Habimana, ibi uvuze ntabwo ari ukuri na mba. Ishuri rya APE Rugunga ni ryo ryatsindishaga abanyeshuri benshi muri examen officiel. Ndetse ngirango abatsindaga iyo examen barengaga kure cyane 90%. Usibye n’ibyo ndetse APE Rugunga niyo yatsindaga ya concours national yakorwaga na buri mwaka w’amashuri mu bigo byose byo mu Rwanda. Ni ukuvuga imyaka ya mbere yo mu bigo byose igakora concours imwe, iyo mu wa kabiri igakora iyayo, bityo bityo kugeza mu wa munani. Ndibuka ndetse ko rimwe umwaka wa 2 Primaire wa APE Rugunga nigagamo wigeze kuba uwa kabiri nyuma ya Camp Kigali, mu gihe iyindi myaka yose ya Rugunga yari yabaye iya mbere, maze biba une crise grave n’ubu nkibuka !
Par ailleurs, iyo uvuga ko Ishuri rya Camp Kigali ari irya « rubanda rugufi » ho uba unsetsa. Ishuri ryigagabo abana ba Perezida Habyarimana, aba Nsekalije n’ab’abasirikare bose bakuru b’aba FAR (ureste aba Colonel BEM Gahimano Fabien wari membre fondateur wa APE Rugunga, avec notamment mon père), ni ryo wita ishuri rya « rubanda rugufi » ? Minerval ya Rugunga kuba yo yari iri hejuru y’iya Camp Kigali byo ntabwo bitangaje. En effet, Rugunga yari école privée tandisque Camp Kigali ari une école publique.
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
29/04/2009
Kagame, le Chef du plus grand nombre... de rwandais de tous les temps !
Vous écrivez ceci : « Je suis globalement d'accord avec la réaction ci-dessous de Rwemalika Théonèste. Mais, je suis mal à l'aise en m'imaginant qu'il (Rwemalika) ait pu faire éventuellement des sous-entendus malsains (par ailleurs ne transparaissant pas dans son texte - à première vue -) au sujet de la supposée natalité "débridée" (et donc de la sexualité aussi) des Rwandais qui vivaient "sous l'ancien régime"! De telles pensées à la limite "racistes" (de façon absurde d'ailleurs) seraient blessantes si elles étaient exprimées ».
Je suis vraiment désolé si mon message a été compris comme tel. Cela n’était pas du tout mon intention. Ma critique n’était pas une critique des rwandais vivant « sous l’ancien régime », dont d’ailleurs mes parents et mes grands-parents, mais une critique des rwandais en général. En effet, les adages qui disent « habyarimana kandi harerimana » sont, si ma mémoire est bonne, antérieurs à 1959. Et d’ailleurs, mon grand-père paternel avait douze (12) enfants, dont le huitième était mon père, qui sont nés sous Yuhi Musinga et sous Mutara Rudahigwa. Je n’aurais donc aucune raison et aucune légitimité de faire une critique sur la supposée « sexualité débridée » de l’ancien régime.
Pour ma part, je suis même sûr qu’ONAPO a été créé de bonne foi mais malheureusement elle n’a pas eu des résultats escomptés.. C’est pour cela que le Gouvernement actuel a multiplié ses efforts dans la campagne de sensibilisation. Mais ici, le Gouvernement ne se contente plus de dire « mubyare abo mushoboye kurera », il ajoute aussi « mubyare abo u Rwanda rushobora kurera ». En d’autres termes, même si vous êtes fortuné, il vous est conseillé de ne pas avoir plus de trois (3) enfants, car l’exiguïté de notre territoire et nos impératifs économiques nous exigent de contenir voire diminuer la densité de notre population.
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
29 avril 2009
U RWANDA NA BBC Gahuzamiryango
Uragira uti : « Nibyo rwose nta kazi naguhaye nk'uko nawe utali umwalimu wanjye ngo ube ufite ibyo umbwira bwacya ukanyishyuza ko ntabyumvise ».
Umva rero Madamu Murebwayire, ndagirango nkwibutse ko hano turi sur un Forum public, bivuze ko ibyo nandika byose ku rubuga bibonwa n’abanyarubuga bose. Ntawe rero ufite uburenganzira bwo kunsaba kutagira icyo mbwira uwo nshatse wese sur un forum public. Ikindi kandi, ntabwo nguhatira gusubiza ibyo nandika, yemwe nta n’ubwo nguhatira kubisoma ! Niba rero udashaka gusoma ibyo nandika, nakubwira iki rwose uzajye wihitira ntufungure messages zanjye, maze ureba ko bincira ishati.
Ibyo tubyumvikanyeho ?
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
29 avril 2009
Double nationalité : Rwanda, Ouganda, Belgique, Pays-Bas, USA, etc.
Vous écrivez ceci : « The question presented was "If a citizen of (the country in question) acquires U.S. citizenship, does he or she retain or lose (the country in question's) citizenship? In the list below, "Retain" means that the individual DOES NOT lose his or her prior citizenship upon naturalizing in the U.S.. "Lose" means that the individual DOES lose his or her prior citizenship ».
Prof. Filip Reyntjens, je vous invite à vous méfier de ces questionnaires qui n’ont aucune valeur juridique et qui d’ailleurs contiennent beaucoup d’erreurs. Par exemple, il est indiqué, dans cette liste de l’Ambassade américaine, qu’un citoyen rwandais et un citoyen belge qui acquièrent une nationalité étrangère perdent automatiquement leurs nationalités d’origine, alors que cela est faux. Et vous le savez très bien.
Pour le reste, j’ai trouvé sur Internet un document intitulé « Uganda Citizenship and Immigration Control Act ». Et à la page 12 de ce document, il est indiqué ceci:
« 19. Prohibition of dual citizenship.
(1) Subject to this section, a Uganda citizen shall not hold the citizenship of another country concurrently with his or her Uganda citizenship.
A citizen of Uganda shall cease forthwith to be a citizen of Uganda if on or after attaining the age of eighteen years he or she, by voluntary act other than marriage, acquires or retains the citizenship of a country other than Uganda . »
J’espère que ceci répond à votre pertinente question, Professeur Filip Reyntjens.
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
29 avril 2009
INGABIRE Victoire n' a jamais renonce a sa nationalite Rwandaise
Vous écrivez ceci: « Ingabire Umuhoza Victoire n' a jamais renoncee a sa nationalite Rwandaise. Ingabire. Umuhoza Victoire n' a jamais ete Nederlandaise. Umuhoza Ingabire Victoire est Rwandaise et a ete toujours Rwandaise. Ingabire Umuhoza Victoire vit en Hollande sous statut de refugie politique avec sa nationalite Rwandaise. Ntimugakwize IMPUHA.!! »
Merci beaucoup de votre mise au point. Cependant, il me semble bien que personne n’a mis en cause la nationalité rwandaise de Mme Victoire Ingabire. Il était uniquement question de son éventuelle double nationalité, rwandaise et néerlandaise, interdite pour un candidat à l’élection présidentielle.
Et sur ce point, ce n’est pas moi Rwemalika Théoneste « ukwiza ibihuha » car je n’ai rien fait d’autre que me baser sur le message de Jean Muhizi qui contient un portrait de Mme Victoire Ingabire, établi par la chaîne de télévision belge flamande Canvas. Le portrait disait ceci « [Mme Victoire Ingabire] est deviens vite d'abord hollandaise et puis présidente (au niveau international) de son parti le RDR, qui deviendra FDU (forces démocratiques unifiées) par la suite ».
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
29 avril 2009
Shame on you Tito Kayijamahe!
Vous écrivez ceci :
« Ese kuki umaze imyaka 15 mu buhungiro ? Wabisobanurira abanyarubuga ? Si uko wagiye mu Rwanda kugurisha inzu ya so Nzamurambaho Feredariko maze ukabeshya uwo uyigurishije ko nta mwenda ifite kandi mu by'ukuri ifite umwenda wa Banque ?
Nuko ugeze muri Canada uvuye kugurisha iyo nzu uza kunsura aho nabaga kera kuri rue Sauvé umbwira ngo "NDABAMENNNYE SHA ABAJYINGA B'I KIGALI ?" Icyo gihe warantunguye cyane kuko wambwiye uti "ubu u Rwanda bashatse baruturitsa wavanyemo ayawe" narumiwe gusa.
Malheureusement yose warayanywereye na mwene nyoko murayamara ntihasigara n'urutoboye sur les 100 millions de francs rwandais "wateye" mu RWANDA !!!!!! Pauvre Raymond. Kuki utavuze ko inzu iri kuri crédit ? Ni uko uri malhônnete kandi no mu byo wandika hano biragaragara.»
Monsieur Tito Kayijamahe, pourquoi diable êtes-vous obstiné à rabaisser ces débats politiques en des insultes et de vulgaires attaques personnelles ? Est-ce cela votre conception du débat contradictoire? Est-ce cela votre conception de la politique ? N’avez-vous vraiment pas honte, Monsieur Kayijamahe ? Pensez-vous que ce comportement ne peut faire effet boule de neige et inciter vos contradicteurs à utiliser les mêmes méthodes et à ramener dans ces débats les actes et comportements des membres de votre famille qui ne l’ont vraiment pas demandé ? Pensez-vous vraiment que dans ce cas-là, il ne s’agirait d’une caricature désastreuse du débat et de la démocratie ?
Monsieur Kayijamahe, je vous ai plusieurs fois dit que vous êtes immature politiquement et vous ne cessez de le confirmer tous les jours. La politique, c’est certes des idées, des opinions politiques, mais c’est surtout un état d’esprit, c’est surtout du respect, du sang-froid, de la courtoisie ! Ceux qui craquent à la première contradiction et qui s’embarquent dans des insultes et attaques de caniveau doivent vraiment faire autre chose ; et c’est un conseil gratuit que je vous donne.
Su ce point, je vous rappelle que le 15 mars 2007, un certain Tito Kayijamahe a quitté avec fracas ces fora, dans un message nº 48.918 sur DHR. Sauriez-vous par hasard les raisons qui l’auraient poussé à se désinscrire ? Il disait exactement ceci :
« To all Rwanda list owners,
I would like to suspend temporarily my subscription on the Rwandese fora. I'm no longer interested in the way discussions are being held on the fora.
The main reason is that the current discussions on all Rwandese fora are rather focussed on personal attacks and not on the constructive ideas.
All these Rwandese fora have been hijacked by a certain group of extremists who make all positive interaction irrelevant.
It could be a waste of time for me to keep my subscription on these fora in these conditions.
Regards,
TITO KAYIJAMAHE ».
D’où ma question : pourquoi donc êtes-vous tombé si bas, en seulement deux ans, cher Tito Kayijamahe ?
Shame on you !
Rwemalika Théoneste
28 avril 2009
Government suspends BBC programmes
Vous écrivez ceci :
1. « "diffusion de propos hautement négationnistes" : le fait de dire que des corps repêchés dans le Lac Victoria (parce qu'il semble qu'il s'agit surtout de cette affirmation) , est-ce du négationisme? »
Professeur Reyntjens, j’ai déjà dit sur ce forum que seuls les imbéciles nient toujours ouvertement le génocide des tutsis. En effet, celui-ci étant un crime internationalement reconnu, les génocidaires et négationnistes rwandais ont été conseillés, notamment par votre compatriote Luc de Temmerman, d’abandonner la négation ouverte de ce crime pour la remplacer par une autre négation plus subtile, qui consiste à parler de « génocide rwandais perpétré contre les hutus et les tutsi » et organisé et exécuté par le FPR ; ou bien de génocide hutu qui viendrait annihiler le génocide des tutsi. Car dans ce dernier cas, la communauté internationale dirait : « Ah bon, tout le monde a donc tué tout le monde au Rwanda ? Dans ce cas, pourquoi donc commémorer ? Pourquoi donc ne pas laisser ce peuple de sauvages à son triste sort ? ».
Et d’ailleurs Boniface Rutayisire qui a fait cette déclaration honteuse sur les corps de Nyabarongo a bien précisé dans un communiqué qu’il est d’avis qu’au Rwanda, il y a eu un génocide contre les Hutu. Il ne convient donc pas essayer d’être plus catholique que le Pape !
2. « Lorsque je fais état de "l'histoire officielle du FPR", je parle d'autres lectures (p. ex. celles qui prétendent que le FPR n'a pas commis de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre) qui, elles, sont loin d'être partagées "par tout le monde", et certainement pas par moi (puisque je ne suis pas négationiste) »
Pouvez-vous, cher ami, me dire quand et où le FPR aurait prétendu qu’aucun de ses soldats n’aurait « commis de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre » ? Car si vous affirmez qu’il l’a nié, comment diable le FPR a-t-il même exécuté en public des soldats pris en flagrant délit de crimes de guerre ? Si vous affirmez qu’il l’a nié, comment diable un Procureur rwandais peut-il avoir poursuivi en justice des militaires accusés de massacres d’évêques catholiques à Gitarama ?
Heureusement que le mensonge et le ridicule ne tuent pas !
3. « Je reste malheureusement persuadé que la violence structurelle très présente au Rwanda a un potentiel grave de violence aigue. J'espère vivement me tromper, et je vous assure que je préférerais "gagner mon pain" dans un Rwanda paisible ».
Si c’est le cas, pourquoi alors avez-vous déclaré à la presse que « d’ici deux, cinq ou dix ans » il y aura un autre génocide au Rwanda ? Sur quels éléments concrets, à part vos souhaits, vous êtes-vous basé pour faire de telles prédictions macabres ? Et d’ailleurs, depuis votre interview, pensez-vous que le Rwanda suit actuellement une évolution génocidaire ?
Heureusement que….enfin, ça je l’ai déjà dit !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
27 avril 2009
Qui au monde sait mieux que Kagame a descendu le Falcon 50
Tout d’abord, je ne comprends pas pourquoi à chaque fois que je pose des questions précises, mes interlocuteurs se sentent systématiquement obligés de répondre par les mêmes agressions téléphonées, du style « le fils de son père » ou bien « Ni weho usigaye warabaye Bwana "Le Président de la République me charge...". Uzagwa bugune aka ya nyoni ».
Monsieur Mbonigaba, si vous voulez vraiment que le débat soit constructif et courtois, si vous voulez vraiment que je ne sois obligé de répondre aussi en dessous de la ceinture, prière de rester concentré sur le fond de mes questions, sans vous embarquer dans des attaques personnelles complètement stupides.
Ceci dit, vous écrivez ceci :« Qui au monde sait mieux qu'Olivier Nduhungirehe, "fils de son père", que Kagame et ses hommes ont descendu le Falcon 50 le 6 avril 1994, et que par cet acte terroriste ils ont DÉCLENCHÉ le génocide? »
Dites-moi, cher ami, pouvez-vous s’il vous plaît me dire comment « Olivier Nduhungirehe, "fils de son père", [saurait] que Kagame et ses hommes ont descendu le Falcon 50 le 6 avril 1994 » ? Sur quelle décision de justice se baserait-il donc pour affirmer cela ? Et d’ailleurs, sur ce point, ne soyez pas impatient, car je vous rappelle que la justice française va, dans les prochains jours nous dire si Rose Kabuye et le FPR ont abattu ce Falcon ou non. Je ne sais donc pas pourquoi vous paniquez avant l’heure et que vous préjugez sur une décision de la justice du « pays des droits de l’homme ».
Et d’ailleurs, sachant que l’auteur d’un crime n’est pénalement responsable que du crime qu’il a commis, comment diable pouvez-vous suggérer que si le FPR a battu cet avion présidentiel (ce qui est évidemment un fantasme de l’opposition), il serait dans ce cas responsable du génocide qui s’en est suivi ? Les Interahamwe et autres extrémistes Hutus seraient-ils donc des automates, sans conscience et sans intelligence, qui se lèvent comme un seul homme, contre des femmes, des enfants et des vieillards, lorsque leurs président est assassiné ?
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
28 avril 2009
vendredi 24 avril 2009
RWEMALIKA YANANGIYE YANZE INAMA BAMUGIRA !!!
Bwana Ngarambe Yozefu,
Uragira uti :
1. « Uwo mwana w'umuhungu sinzi aho azagarukira. Nanjye nta gitekerezo cye mbona mu by'ukuri, uretse kwiyamamaza yumvisha abantu ko bose bagomba kuvuga ibyo FPR ishaka. Nk'aho nawe ubwe abizi... »
Aha rwose uransekeje ! Bwana Ngarambe inshuro zose twaganiriye ku bukungu, nkaguha ingingo zifatika ndetse nkanagusobanurira gahunda ye Leta mu by’ubukungu n’icyo igamije, ni ibyo wita « kutagira igitekerezo » ? Keretse niba ushaka ko buri gihe nzajya ngira byanze bikunze igitekerezo gitandukanye n’icya Guverinoma ! Dans ce cas, pensez-vous sincèrement que je soutiendrais ce Gouvernement ? Il faut réfléchir un tout petit peu, cher ami !
Bwana Ngarambe, wowe uba mu Bufaransa, iyo umudepite wa UMP iri ku butegetsi asobanuye gahunda ye Leta, akavuga icyo igamije n’impamvu ayishyigikiye, wari wabona hari umudepite wa PS umusimbukira ngo nta gitekerezo cye avuze kuko avuze icya Guverinoma ? Et d’ailleurs uwo mubisha Rwemalika Théoneste « utagira igitekerezo » cye reka tumwihorere. Bwana Ngarambe, ko nakubajije ibibazo byinshi ku byerekeye ibitekerezo byawe bwite byasimbura gahunda ya Guverinoma mu by’ubukungu, ko utigeze unsubiza ? Ibi se ntibyaba bigaragaza ko ari wowe ahubwo utagira ibitekerezo byubaka, ahubwo ukizihizwa no gusenya iby’abandi ?
2. « Gucabiranya kwe, abeshyera umuntu ibyo atavuze cyangwa se abigoreka, kuri izo ngeso zose asigaye yarongeyeho n'izagasuzuguro kajojoba ».
Cyo re ! Bwana Ngarambe, ushobora kunyereka ikintu na kimwe nakubesheye ko wavuze kandi utakivuze ? Naho ibyo kuvuga agasuzuguro, aha unyibukije bamwe mu bayobozi ba kera bari bazi ko bazi byose, ariko hagira ubabwira ko bibeshya, hagira ubabwira ibitandukanye n’ibyo batekereza, bati « uransuzuguye sha » !
3. « Ntekereza ko kumukosora rimwe na rimwe umwereka ikinyoma cye bifite akamaro. Nka hariya yari abeshye ngo ntawavuga ko habaye génocide y'Abahutu, ngo kuko TPIR itigeze ibyerekana. Abajuji ba TPIR se bari kubikora Procureur atabibashyiriye? »
Aha urimo urarushywa n’ubusa, kuko iyo « génocide y’abahutu », mwagize fond de commerce politique, n’uwo Kayijamahe Tito ubwira ntabwo ayemera ! Icyo yisabira gusa ni umunsi wo kwibuka abahutu bishwe n’ingabo za FPR mu ntambara.
4. « Nanjye ntekereza kuzakurikiza vuba iriya nzira ya Reyntjens, nkamunena, kuko yonona climat ya débat ku buryo bwose ».
Yooo, nibyo se ? Mu yandi magambo, « Kubera ko bigaragara ko Rwemalika ashyira hasi propagande yanjye ishingiye ku kinyoma, kandi akambaza ibitekerezo byanye alternatives kandi ntabyo ngira, reka muhunge inzira zikiri nyabagendwa ». Ah, si seulement vous aviez aussi le pouvoir de m’empêcher de réagir et de démonter toute votre propagande !
« A la prochaine », cher ami.
Rwemalika Théoneste
mercredi 22 avril 2009
"L’injustice, c’est que vous soyez toujours en liberté ! "
Bonjour Dr Venant Rutunga,
Vous écrivez ceci: « Voila! Mon admiration totale encore a Dr Emmanuel Mwiseneza qui nous a explique comme les escrocs pervers rwandais tournent faux les textes de loi et autres faits pour faire prosperer l'injustice, l'exclusion, la discrimination servile et meme la mort parmi les composantes du peuple rwandais ».
L’injustice, cher Dr Venant Rutunga, c’est que vous soyez toujours en liberté, après avoir demandé au Préfet de Butare et au Bourgmestre de Ngoma, par courrier du 26 avril 1994, que votre personnel de l’ISAR Rubona reçoive une formation paramilitaire des Interahamwe. L’injustice, cher Dr Venant Rutunga, c’est que vous soyez toujours en liberté, après avoir participé dans des réunions préfectorales de sécurité destinées à organiser le génocide à Butare !
Bonne soirée.
Rwemalika Théoneste
La phrase du jour [par Sharangabo Rufagari]
LA PHRASE DU JOUR
« Je puis vous dire sincerement que KAGAME est un homme du passe en consideration des element historique de l'Afrique.Je lui souhaite franchement de ne pas finir comme l'un de ses predecesseurs au Rwanda,Gregoire KAYIBANDA.Totalemen t oublier de son peuple entrain de manger du BOIS (litteralement se nourissant du produit BOISIERE) ».
Sharangabo Rufagari
Rwemalika , pris la main dans le sac!
Waramutse Bwana Tito Kayijamahe ?
Uragira uti :
1. « Wagirango uba ukina ubute nka bimwe by'abana ».
Bwana Kayijamahe, ko navuze ko vous avez été pris la main dans le sac, nkabitangira n’ibimenyetso ; wowe iyo usubiramo, comme un perroquet, que nanjye nafashwe la main dans le sac, waduha wowe ibimenyetso ushingiraho wemeza ibyo, cyangwa « uba ukina ubute nka bimwe by'abana » ?
2. « Subira mu nyandiko ni uwitwa Nzabagerageza Pierre utari uzi ko Karasira ari Raymond. Njye mbizi kuva kera niyo mpamvu nakoze confirmation kuri Pierre. Kuki ushakira impaka aho zitari ???? »
Uzabeshye ikindi icyo kiranyagisha ! Bwana Kayijamahe, maze kukwereka message yo mu Gushyingo 2006 Paulin Karasira yiyemereyeho ko ari Raymond Nzamurambaho, si wowe wansubije ibi bikurikira : « Mbese ukeka ko abantu twese dusoma message zose zihita ku mbuga zose ????? Uwo mwanya se twawukurahe ?? » ? Aha se ntiwashakaga kumbwira ko iyo message ya Karasira utayisomye kuko nta mwanya wari ufite ? Niba aribyo se ni kuki ugaruka uti « Njye mbizi kuva kera niyo mpamvu nakoze confirmation kuri Pierre » ?
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
Rwemalika, policier du net rwandais malgré lui
Bonjour Robmillecollines,
Vous écrivez ceci :
1. « J'ai lu avec irritation le commentaire ci-dessous de Théonèste Rwamalika - mais aussi ceux qu'il fait en général ne maquent pas de m'agaçer parfois - et je ne peux m'empêcher d'y réagir moi aussi, si vous le permettez ».
Que vous soyez irrité ou agacé par mes propos, ce n’est vraiment pas mon problème ; car je ne suis pas sur ces fora pour plaire mais pour exprimer mes idées.
2. « D'abord, il m'a semblé que ce monsieur voudrait avoir le dernier mots à tel sujet ou tel autre posté sur ce forum et auquel il réagit; ensuite, il écrit ses commentaires comme s'il voulait s'imposer en expert de tous les sujets abordés dans ce forum et qu'il commente ».
Mais, si je veux m’imposer comme « expert de tous les sujets abordés dans ce forum », c’est aux autres netters de formuler des arguments contraires pour me ramener à ma place en prouvant que je ne suis pas un « expert de tous les sujets abordés dans ce forum » ! Quand au fait que j’aurais tendance à « avoir le dernier mot », cela n’est vraiment pas ma faute mais celle de mes contradicteurs qui me le laisse !
3. « Et il se serait donné pour grande mission - ou en aurait fait sa grande "spécialité" - de débusquer toute contradiction présente dans un commentaire donné sur ce forum et auquel il réagit ».
Est-ce vraiment un crime dans un débat contradictoire ? Si je comprends bien, non seulement je dois systématiquement laisser le dernier mot aux autres, même si j’ai des arguments pour y répliquer, mais surtout, je dois laisser passer toute contradiction que j’ai découverte dans les arguments de mes interlocuteurs ! Dans ce cas, pourquoi ne pas me demander de fournir des arguments contre mes propres idées, tant qu’on y est ?
4. « Evidemment, lui serait parfait dans tout ça; ses raisonnements seraient indemnes de toute entorse et imprégnés de logique sans faille ».
Voulez-vous maintenant que je fasse le boulot de mes contradicteurs, en décelant mes propres « failles » ?
5. « Mr Rwemalika Théonèste, arrêter de faire le "policier" du forum. Réagissez aux idées exprimées dans les propos écrits des autres et ne vous répandez pas inutilement dans un pédantisme ridicule lui-même.».
Dites-moi, qu’appelez-vous exactement « faire le policier du forum » ? Et quand vous me demandez de réagir aux propos « aux idées exprimées dans les propos écrits des autres », là vous me faites rire ! Car, je ne fais que ça au point que c’est d’ailleurs ce qu’on me reproche !
6. « En outre, pensez de temps en temps à poster vos PROPRES observations et opinions des choses au lieu de vous contenter de poster des articles de presse en attendant qu'on les commente pour vous d'abord! »
Ici, vous faites évidemment semblant, car les articles de presse que je poste sur ces fora doivent constituer moins de 1% de mes messages! Au demeurant, je donne souvent mes « propres observations et opinions des choses » sur la politique rwandaise, sur les ethnies au Rwanda, sur les Juridictions Gacaca, sur les commémorations, sur le multipartisme, sur la représentation de la diaspora dans le parlement, sur l’économie etc. A moins que pour vous donner mes « propres observations et opinions des choses » signifie épouser les idées de mes contradicteurs !
Cependant, vous avez raison sur un point. Cela n’est pas assez. Il est vrai que ces fora contiennent tellement de critiques d’un autre temps sur ce qui de passe au Rwanda que je passe plus de temps à y répliquer qu’à discuter sur l’amélioration de notre économie et de notre vie en commun au Rwanda. Mais vous avouerez que cela n’est vraiment pas de ma faute !
7. « Je crois savoir - et c'est d'ailleurs le leitmotiv de ce forum (voir en page d'accueil) - que, parmi les intervenants de ce forum de discussion, personne ne détient la vérité de quoi que/sur ce soit. Chacun, dans son observation personnelle, dans son opinion exprimée par écrit, y expose sa propre vérité des choses ».
Robmillecollines, chaque netter, lorsqu’il expose ses idées, même s’il ne peut prétendre détenir la vérité absolue, croit quand même qu’il s’en rapproche plus que ses contradicteurs. Mais il arrive que dans le cours du débat, l’un ou l’autre netter soit convaincu par les arguments des autres et décide de changer d’avis sur un point particulier. Je l’ai déjà fait sur ces fora et je suis prêt à le refaire.
Cependant, il y a un obstacle de taille : c’est que ces fora sont plus un lieu où l’on se défoule, un lieu où l’on balance des pires horreurs cyniques et négationnistes, un lieu ou on balance des contrevérités inouïes qu’un lieu où l’on expose tranquillement une vision honnête et constructive sur l’avenir de notre pays. Il est donc difficile, dans un lieu où l’on est plus intéressé par de la critique de mauvaise foi que des critiques constructives, avec propositions alternatives, de faire autre chose que de répliquer à ces critiques.
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
mardi 21 avril 2009
Belgique – Rwanda : scandale au quotidien belge « Le Soir », par Emmanuel Neretse
Bonjour Monsieur Emmanuel Neretse,
Vous écrivez ceci :
« Le Rwanda, tout comme la Belgique, sont parties prenantes des Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977 et les ont ratifiés. Celles-ci définissent les conditions dans lesquelles doivent être traités les prisonniers de guerre par chacun des belligérants. Elles interdisent notamment à chaque Partie d’exposer les prisonniers de guerre aux médias aux fins de sa propagande ; de les soumettre aux traitements dégradants tels que des tortures pour les faire avouer ou admettre des faits confortant les thèses de celui qui les a capturés. Il est même précisé quelles sont les seules questions auxquelles le prisonnier de guerre est tenu de répondre et de refuser de répondre à toute autre question sortant de ce schéma : nom, grade, matricule, unité. C’est tout ! Toute autre question relève, d’après la Convention de Genève, de la torture et le prisonnier de guerre n’est pas tenu d’y répondre ».
Vous alors vous n’avez décidément aucune limite en matière de propagande mensongère ! Dites-moi, cher ami, pouvez-vous m’indiquer, des cent quarante trois (143) articles de la Convention de Genève du 12 août 1949 relative au traitement des prisonniers de guerre et des cent deux (102) articles du Protocole additionnel du 8 juin 1977 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I), l’article qui interdit aux prisonniers de guerre de faire des interviews aux médias ? Pouvez-vous s’il vous plait m’indiquer l’article de ces deux textes juridiques qui stipule que faire une interview pour un prisonnier de guerre équivaut à de la torture ?
Monsieur Emmanuel Neretse, vous citez certes ces conventions mais manifestement, vous ne les avez jamais lues ! Car, lorsque l’article 17 de la Convention de 1949 dispose que « Chaque prisonnier de guerre ne sera tenu de déclarer, quand il est interrogé à ce sujet, que ses nom, prénoms et grade, sa date de naissance et son numéro matricule ou, à défaut, une indication équivalente », cela signifie que non seulement cet article ne concerne que les interrogatoires de la part de la puissance détentrice (et non des interviews à la presse) mais aussi que ceci est une obligation pour le prisonnier, dans la limite mentionnée, et non d’un droit.
En d’autres termes, un prisonnier ne peut être tenu de déclarer à la puissance détentrice autre chose que les mentions dont il est fait référence à l’article 17 mais il conserve néanmoins le droit de déclarer tout ce qu’il veut, soit à la Puissance détentrice, soit à la presse. Car cher ami, il ne convient surtout pas de confondre les « droits », qu’on peut exercer ou pas, et les « obligations », qu’ont est tenu d’accomplir. La Convention de 1949 a même été adopté non pas pour renier des droits aux prisonniers mais pour leur en accorder !
Et d’ailleurs, si cela n’était pas le cas, pouvez-vous nous expliquer, vous qui êtes un ancien militaire des Forces Armées Rwandaise (FAR), quel miracle celles-ci ont utilisé, de 1990 à 1994, pour diffuser à la Radio des dizaines d’interviews de prisonniers, membres du FPR-Inkotanyi, sans violer les Conventions ci-haut citées ? Ne vous rappelez-vous même pas que dans l’un des ces interviews, un de ces prisonniers a même raconté à la Radio Rwanda que le Colonel Alexis Kanyarengwe et le Major Paul Kagame étaient atteint du SIDA et ne pouvaient se déplacer sans être soutenus par des gardes ?
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Mardi 21 Avril 2009
Kayijamahe Tito, pris la main dans le sac !
Bwana Tito Kayijamahe,
Uragira uti : « Mbese ukeka ko abantu twese dusoma message zose zihita ku mbuga zose ????? Uwo mwanya se twawukurahe ?? »
Malheureusement pour vous, cher ami, ici vous venez d’être pris la main dans le sac ! Bwana Kayijamahe, ngo ntabwo usoma messages zose zihita ku mbuga zose, ku buryo utari kumenya ko Karasira Paulin yivugiye ubwe ko ari Raymond Nzamurambaho ?
Bwana Kayijamahe, ntabwo wibuka ko ku itariki ya 15 Ugushyingo 2006, soit iminsi cumi n’ibiri (12) gusa nyuma y’uko Karasira Paulin yanditse message ye ya mbere kuri rwandanet, uyu yandikiye message uwitwa Bangambiki, wamubwiraga ibi bikurikira « dear Paulin KArasira you must tell me who you are before i believe your claims to counter Ruzibiza », maze nawe akamusubiza muri aya magambo : « ja suis Raymond nzamurambaho, le fils de NZAMURAMBAHO Frederic. Satisfait? » ?
Uribuka se umunyarubuga witwa Kayijamahe Tito wahise asubiza iyo message ya Paulin Karasira muri aya magambo : « Bite Paulin Karasira (Raymond) ? Iminsi myinshi sha !!! Hanyuma se amakuru yo muri Belgique? Niko se ko wahebye se incuti zawe z'i Montréal ? Anyway welcome ku rubuga […] ushobora kunyandikira kuri e-mail privé yanjye kayijamahe2000@ ... » ?
None se muvandimwe, ni kuki noneho urimo wigiza nkana ukavuga ko udafite umwanya wo gusoma inyandiko zose zihise ku rubuga, ku buryo utamenya niba Paulin Karasira yarivugiwe ubwe ko ari Raymond Nzamurambaho ? Ubu se ntiwiriye umurizo kuko bigaragaye ko ari wowe wa mbere wasubije message ya Karasira abyiyemerera, kugeza n’aho umubaza amakuru yo mu Bubirigi, unamuha adresse emali privé yawe ngo mukomeze ikiganiro en privé ?
Bwana Kayijamahe, ngirango nakubwiye inshuro nyinshi qu’il vaut mieux assumer vos propos au lieu de vous embarquer dans des agressions personnelles ou autres considérations indignes de vous. J’espère que cette bourde que vous venez de commettre vous servira de leçon à l’avenir.
Ugire umunsi mwiza.
Rwemalika Théoneste
"L'objectif d'éclairer l'opinion a été atteint"
Dr Emmanuel Mwiseneza,
Vous écrivez ceci : « Bonsoir Mr Kota, Votre message ainsi que de nombreux autres que j'ai reçus en privé me montrent que mon objectif d'éclairer l'opinion a été atteint ».
Vous alors vous devez être le Maître des déductions logiques ! Dites-moi, cher ami, ainsi donc, puisque vous avez reçu en privé de nombreux messages (certainement de la part ceux qui avaient de toutes façons la même opinion que vous), cela est la preuve que votre « objectif d'éclairer l'opinion a été atteint » !
Cher Dr Mwiseneza, avez-vous seulement idée du nombre de messages que je reçois en privé depuis que j’écris sur ces fora ? M’avez-vous alors jamais lu ne fut ce qu’une seule fois en faire état en public pour tout de suite conclure que cela « montre que mon objectif d'éclairer l'opinion a été atteint » ?
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
Willy Fabre,Casse-toi!
Vous écrivez ceci : « Fabre Willy, Casse-toi, espece de con! Te meles-pas des affaires des Rwandais ».
Monsieur Rwembe, un peu de calme et de respect s’il vous plaît ! Au demeurant, si vous voulez absolument chasser les étrangers de ces fora, qui ne sont, à ce que je sache, interdits d’y exprimer leurs opinions sur le Rwanda, pourquoi donc ne commencez-vous pas par Luc de Temmerman, Helmut Strizek, Pierre Foucher, Filip Reyntjens ou Claudine Vidal ?
Comme dirait George Orwell, tous les étrangers sont-ils égaux mais certains sont-ils donc plus égaux que d’autres ?
Bonne journée.
Rwemalika Théoneste
(Ceux qui se ressemblent...): Agaculama: traduction française de l'ordonnance espagnole
Bonne soirée.
15 février 2008
dimanche 19 avril 2009
Délégation rwandaise humiliée devant la Commission des droits de l'homme de l'ONU à GENEVE
Bonjour Dr Eugène Shimamungu,
Dites-moi, cher ami, où voyez-vous une « humiliation » là dedans ? Car ce que j’ai lu c’est simplement un débat contradictoire entre le Comité des droits de l’homme de l’ONU et la Délégation Rwandaise ! Le Comité félicitant le Rwanda pour certaines avancées et critiquant notamment les Juridictions Gacaca, et la Délégation rwandaise défendant de manière argumentée ces Juridictions !
Et donc, à part prendre vos désirs pour la réalité, où diable voyez-vous une « humiliation » dans ce débat contradictoire, très classique et très fréquent devant le Comité des droits de l’homme de l’ONU ???
Bonne journée.
Samedi 18 avril 2009
vendredi 17 avril 2009
Rwemalika versus Mwiseneza
Dr Emmanuel Mwiseneza,
Vous écrivez ceci :
1. « L'histoire est faite (écrite) par des hommes qui des fois la manipulent, et les lois et le droit qui en découle sont aussi faits par des hommes, ces hommes qui changent et qui peuvent aussi changer les lois et le droit! »
Avec des « si » on peut mettre Paris en bouteille. Pour l’instant, le droit international ne prévoit nulle part que l’addition de deux génocides ethniques peut faire un génocide national. Et apparemment, vu la jurisprudence et la doctrine actuelles, cela n’est pas prêt de changer.
2. « C'est justement ce qui se passera au Rwanda le jour où le génocide des Hutus sera reconnu explicitement, car, à ce moment on parlera sans honte de deux génocides au Rwanda ou de "génocide rwandais" pour garder un terme rentré dans les habitudes, tout en sachant qu'il englobe le génocide des Tutsis et celui des Hutus ».
Et voilà que le serpent se mord encore la queue ! Dites-moi, cher ami, sachant que les Nations Unies utilisent déjà cette expression de « génocide rwandais » et que vous entendez cette expression « comme englobant le génocide des Tutsis et celui des Hutus », comment diable pouvez-vous dire, au futur, que « le jour où le génocide des Hutus sera reconnu explicitement, car, à ce moment on parlera sans honte de deux génocides au Rwanda ou de "génocide rwandais" » ?
Tout cela n’est-il pas la preuve que dans votre entendement, l’expression onusienne de « génocide rwandais » vise un génocide ayant eu lieu au Rwanda mais ayant uniquement visé le groupe ethnique tutsi, au point que vous en êtes maintenant réduit à espérer qu’un jour, l’on puisse parler de « génocide rwandais » englobant aussi les Hutus ?
3. « A quand le génocide polonais ou allemend pour parler du génocide s'étant déroulé en Pologne ou en Allemagne ayant visé un groupe ethnique particulier, celui des Juifs? »
Je voudrais vous signaler, cher ami, que le génocide des juifs n’a pas seulement eu lieu en Allemagne et en Pologne ; il a également eu lieu en France, en Belgique, en Autriche, en Italie, en Tchécoslovaquie etc. Partant, on ne pouvait pas parler de génocide polonais ou allemand. On ne pourrait pas non plus parler de génocide européen en ce sens que ce génocide-là n’a pas eu lieu dans des pays européens comme le Royaume-Uni, l’Espagne ou la Russie.
En outre, les juifs sont un peuple nettement plus connu que les tutsis, de sorte qu’une référence à un « génocide des juifs » suffit à elle-même alors qu’une référence à un « génocide des tutsis », sans indiquer le nom du pays dans lequel le génocide s’est déroulé, peut aboutir au fait que beaucoup de citoyens de ce monde ne comprendraient pas de quel génocide il s’agit et dans quelle partie du monde ce génocide a pu bien avoir eu lieu.
4. « Si la qualification onusienne est très claire, alors pourquoi votre gouvernement a changé le terme consacré par les Nations Unies, à savoir "génocide rwandais" en "génocide des Tutsis"? »
La réponse à votre question est très simple. C’est que depuis quelques années, des révisionnistes rwandais comme vous mènent une bataille acharnée dans le monde pour que par « génocide rwandais », l’on entende un « génocide des hutus et des tutsis organisé et exécuté par le FPR ». Le Gouvernement rwandais a donc voulu mettre les points sur les i car de toutes façons, trop de viande ne gâchent pas la sauce.
5. « Et quand vous me parlez des postes dans l'administration ça me fait vraiment rire (même si c'est triste). Quels postes avec quelles responsabilité s réelles, avec quel "encadrement" et cela sur combien de postes réellement occupés? »
Ici, vous engagez un tout autre débat qui n’a vraiment rien à voir avec le génocide. En tout état de cause, je ne savais vraiment pas qu’obtenir un poste dans l’administration, « encadré » ou pas, était synonyme d’être victime d’un génocide. Ah ! Si seulement les Interahamwe avaient accordé des postes « encadrés » à leurs victimes, au lieu de les massacrer !
6. « Alors pourquoi justement tout cet acharnement à aller chercher les refugiés hutus à des centaines voire à des milliers de Kilomètres? »
Pour les sortir des griffes des génocidaires et pour leur permettre de construire un avenir meilleur, dans leur patrie.
7. « Comment veux-tu que les médias ou des ONG qui ont toujours montré leurs penchants pour le FPR disent autre chose que ce que veut ce FPR? Pensez-vous qu'on ignore la stratégie utilisée pour commettre des crimes et les attribuer aux FDLR? Les dissidences manipulées par le Rwanda, ça vous dit quelque chose? Les militaires rwandais qui changent d'uniformes pour se faire passer pour des militaires du CNDP ça vous dit quelque chose? »
Oh là là ! Quelle mauvaise foi ! Mettons de côté le fait que dans ces organisations qui ont accusé les FDLR figurent la MONUC et des organisations des droits de l’homme qui n’ont jamais été tendre avec le Gouvernement rwandais. Mettons aussi de côté le fait que le Gouvernement de Kinshasa, qui dernièrement n’avait pas de sympathie particulière pour le Gouvernement de Kigali, accuse également les FDLR de massacres sur le population congolaise. Dr Mwiseneza, auriez-vous donc oublié que ces témoignages de massacres sont avant tout l’œuvre de la population congolaise, victime de ces massacres? Ces congolais auraient-ils aussi « toujours montré leurs penchants pour le FPR », au point que lorsque celui-ci les massacre, ils s’empressent de mettre tous ces crimes sur le dos des gentilles FDLR ?
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
8. « Ne vous inquiétez pas, on s'y reverra et je vous montrerai des visages hagards, des corps squelettiques, des regards désespérés, des familles détruites, harcelées, humiliées, des gens qui ne peuvent même pas enterrer dignement les leurs, des villages vides de leurs habitats d'avant 1994, et à ce moment-là, nous en reparlerons ».
Dites-moi, cher ami, qu’en savent-vous puisque, si je ne me trompe, vous n’avez plus mis les pieds au Rwanda depuis 1994 ? En outre, pouvez-vous, s’il vous plaît, nous indiquer le nom de ces « villages vides de leurs habitats d'avant 1994 » ? Au demeurant comment diable pouvez-vous le savoir, depuis votre exil champêtre des Vosges ?
9. « On peut tout de même l'estimer, et je suppose que ce pourcentage [de 85% de Hutus] a été drastiquement réduit. Réduit pourquoi? Par les différents massacres, les morts liées à des conditions de vie déplorables dans des camps de fortune (y compris des camps de fortune forcés au Rwanda) »
Quel cynisme ! Dites-moi, cher ami, dans tout ce tableau noir de la « souffrance terrible » des Hutus (j’en ai la larme à l’œil), où donc mettez-vous le million de tutsis massacrés pendant le génocide ? Où donc mettez-vous les nombreux tutsis victimes de leurs blessures et de leurs chagrin après le génocide ? Où donc mettez-vous les tutsis victimes des Abacengezi ? Où donc mettez-vous les nombreuses femmes tutsies, victimes de viol pendant le génocide, et ayant par la suite succombé du Sida ? Où donc mettez-vous les enfants nés de ces femmes, porteur du VIH, et aujourd’hui décédés ? Où donc mettez-vous les femmes violées et qui ne peuvent plus avoir d’enfants ? Où donc mettez-vous les veuves et orphelins tutsis, qui vivent dans des conditions déplorables, et qui sont soit morts, soit des morts-vivants ?
Je pense très sincèrement que le cynisme a des limites, cher Monsieur !
10. « Faites le calcul vous-même sur 100000 personnes qui ne se sont pas reproduites pendant 15 ans, en prenant une moyenne de 5 enfants par famille rwandaise sur 15 ans, et vous me direz, combien d'enfants manquent à l'appel ».
Votre réflexion est à l’envers, cher ami ! Faites le calcul vous-même sur un million de tutsis, victimes de la plupart de ces 100.000 personnes, tutsis qui ne se sont pas reproduits pendant quinze (15) ans, en prenant une moyenne de cinq (5) enfants par famille rwandaise sur quinze (15) ans, et vous me direz, combien d'enfants manquent à l'appel !
Au demeurant, il est très étonnant que vous vouliez à la fois le beurre et l’argent du beurre. Car d’un côté, vous dénoncez que des génocidaires soient en prison (à croire que le génocide s’est commis tout seul) de sorte qu’ils ne peuvent procréer, mais d’un autre côté, lorsque ces génocidaires sont libérés pour des travaux d’intérêt général, et qu’ils peuvent donc procréer, vous dénoncez encore un autre génocide ! Nta munoza, ukunda iki ?
11. « Quant aux travaux forcés, comment diable cela peut-il un acte génocidaire, sachant qu’il s’agit d’un peine consacrée par le droit international et appliquée par de nombreux Etats ? Le monde entier serait-il donc génocidaire ?", Théoneste Rwemalika
Appliquez tout simplement quelques éléments rentrant dans la définition du crime de génocide que je vous remets ci-dessous et vous tirerez les mêmes conclusions que moi.
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle »
Décidément ! Vous continuez à manifester une profonde incompétence dans ce domaine ! Car les point b) et c), ainsi que tous les autres points de cette définition, doivent être des actes criminels, c'est-à-dire des actes punis par la loi pénale. Or, les travaux d’Intérêt général ne sont pas des actes criminels, puisqu’ils sont des peines prévus par le droit national et consacrés par des conventions internationales.
Car cher ami, un crime nécessite deux (2) éléments nécessaires et complémentaires : un élément matériel et un élément intentionnel (ou moral). Si l’un de ces deux éléments arrive à manquer, on ne pourra jamais parler de crime. Or, à part l’élément intentionnel qui n’a pas besoin d’explications complémentaires, l’élément matériel signifie la violation d’une loi, la commission d’un acte prohibé et puni par la loi. Or, aucune loi pénale, nationale ou internationale, ne punit les travaux forcés. Partant, ceux-ci ne peuvent jamais constituer un crime.
En revanche, les actes visés dans le cadre des points b) et c) de la définition sur le génocide sont entre autres : torturer physiquement ou mentalement tout ou partie des membres du groupe ; stériliser les membres du groupe ; empêcher l’alimentation des membres de ce groupe ; inoculer de maladies incurables ou génétiques aux membres du groupe ou encore inoculer, aux membres du groupe, des substances entraînant des maladies mentales.
12. « Vous ne voyez que ça dans ce passage? L'intention, la préparation, l'éxécution vous ont échappé cher ami! »
Qui vous a dit, cher ami, que « l’intention, la préparation et l'exécution » aboutissent nécessairement à un génocide ? Si vous avez l’intention d’assassiner l’amant de votre femme, si vous préparez et exécutez ce meurtre, pensez-vous sincèrement que vous ayez commis un « génocide de votre femme »?
13. « J'en connais d'autres qui disaient tuer les Tutsis pour débusquer les Inkotanyi qui se cachaient parmi eux! »
A ceci près, cher ami, que tous les camps que vous avez cités (Kibeho, DRC, Gisenyi) étaient des repères d’Interahamwe ou des Abacengezi et que ces génocidaires prenaient effectivement en otage cette population. En revanche, il est extrêmement difficile que des Inkotanyi puissent être cachés dans le corps d’un vieillard ou d’une jeune adolescente connu(e) de la région, au point qu’il ou qu’elle soit massacré(e) sur des barrières ; il est extrêmement difficile que des nourrissons, dans leur berceau, cachent aussi des Inkotanyi.
Au demeurant, je ne savais vraiment pas que les Inkotanyi pouvaient se cacher dans des cartes d’identité et dans les nez des tutsis, parce que c’est apparemment cela qui était d’abord contrôlé par les bourreaux.
Bonne fin de journée.
Rwemalika Théoneste
16 avril 2009